Pierron, la bonne surprise ?

Qualifiée pour les quarts de finale du 500 m, l'Ardennaise va tenter mercredi de décrocher la première médaille française en short-track. - -
Si Véronique Perron rêve de médaille, la mission s’annonce très difficile pour la jeune Ardennaise (20 ans), qui vit déjà ses deuxièmes JO à Vancouver. La benjamine de la délégation française à Turin, alors sélectionnée pour le relais, avait découvert l’ambiance olympique les yeux écarquillés.
Cette fois, la Rémoise d’adoption croit en son destin malgré sa déception d’avoir été alignée sur cette distance plutôt que sur 1000 m, dont elle a décroché le bronze européen trois semaines plus tôt à Dresde. « C’est frustrant, confiait-elle dans L’Union, avant la compétition. Mais j’espère atteindre les demi-finales. Etre dans les huit meilleures mondiales, ce serait bien. » Dans une discipline fertile en rebondissements, le coup est jouable.
Du côté masculin, les Bleus ont aussi une carte à jouer sur 1000 m. Principal chance de podium tricolore, Thibault Fauconnier entre en lice ce soir. Triple médaillé à l’Euro, dont un titre sur 3000 m, le Dijonnais sera accompagné en séries par Maxime Chataignier, décevant samedi sur 1500 m (disqualifié).
Il s’agira pour eux d’obtenir leur billet pour les quarts de finale de samedi. Associés à Benjamin Mace et Jean-Charles Mattei, ils tenteront dans la foulée de se hisser en finale du relais 5000 m, qui clôturera les épreuves de short-track dans neuf jours. Une médaille aura peut-être déjà frappé à la porte française d’ici là.