RMC Sport

Sotchi : le parc olympique de la démesure

Le stade olympique Fisht

Le stade olympique Fisht - -

Situé à Adler, au bord de la mer Noire, le parc olympique regroupe tous les sites des sports de glace et le stade Fisht. Concentré d’innovation, le lieu est à l’image de ces JO de Sotchi : gigantesque et très coûteux.

Hier, des champs sur plusieurs centaines de mètres. Aujourd’hui, l’un des parcs olympiques les plus modernes jamais construits. A Adler, à une vingtaine de kilomètres de Sotchi, le gigantisme et la démesure ont succédé à la sobriété et la tranquillité. A la place des anciennes terres agricoles se sont dressées des enceintes sportives ultra-modernes. Coquille de verre au toit rétractable située entre les monts du Caucase et les rives de la mer Noire, le stade olympique Fisht en est la parfaite illustration. D’une capacité de 47 500 places, il ne servira qu’aux cérémonies d’ouverture et de clôture (7 et 23 février).

Autour de ce stade où seront ensuite organisées des rencontres de la Coupe du monde 2018 de football, d’autres projets sont sortis de terre. Sur les 75 hectares du site d’Adler, cinq autres enceintes dédiées aux sports de glace ont également vu le jour. Et là aussi, les organisateurs ont vu grand avec le centre Iceberg (12 000 places) pour le patinage artistique, le Palais des glaces Bolchoï (12 000 places) et l’Arène Chaïba (7000 places) pour le hockey, l’Adler Arena (8000 places) pour le patinage de vitesse et l’Ice Cube (3000 places) pour le curling. Certains visiteurs russes n’en croient pas leurs yeux en découvrant les lieux. « C'est magnifique, s’enthousiasme Alyona. C'est une fierté pour nous. C'est grand, c'est coloré. C'est une incroyable opportunité pour nous de rencontrer des gens du monde entier, voir les Jeux chez nous, croiser les sportifs. Je suis vraiment contente de voir enfin ça de mes yeux. »

Amodio : « C'est grandiose »

Arrivé sur place ce lundi, Florent Amodio est déjà sous le charme de ce parc où, pour la première fois, tous les complexes de sports de glace sont réunis au même endroit. Lunettes noires sur le nez, le patineur français est autant ébloui par le soleil qui brille sur les bords de la mer Noire que par la qualité des installations. « C’est grandiose, lance-t-il. Ça prend direct aux yeux ! Les installations sont plus qu’immenses. Le bon point, c’est qu’on peut garder les lunettes de soleil (rires). Je ne m’attendais vraiment pas à ça. Les Jeux vont être très beaux. On peut passer d’un site à l’autre à pied. C’est très différent de Vancouver (les derniers JO d’hiver, en 2010, ndlr). J’ai découvert l’Iceberg, c’est magnifique. La glace est parfaite, tout comme l’atmosphère. »

Ce gigantisme a toutefois un prix. Pour réussir leurs Jeux, les autorités russes ont dépensé 37 milliards d’euros, dont une part importante pour le parc olympique, soit bien plus que Pékin (JO d’été 2008), qui détenait jusqu’alors la « palme » des Jeux les plus chers de l’histoire (26 milliards d’euros). Quand on veut impressionner, difficile de se fixer des limites…

A lire aussi :

>> JO 2014 : Les Bleus prennent leurs quartiers

>> Bach : « Nous faisons confiance aux autorités russes »

>> Toute l'actu des JO de Sotchi

AA avec GQ et à Sotchi