Tamgho : « Je reviens en France ! »

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Teddy Tamgho, quels sont vos projets à court terme ?
Je reviens en France pour deux jours les 18 et le 19 décembre. Mon entraîneur Ivan Pedroso m'a autorisé à courir un 60m en salle dans le Val d’Oise à Eaubonne, pour un championnat départemental. Ce sera une grande première. Il veut que je me fasse plaisir et que je casse la routine. Cela va me faire du bien de revenir en France et de revoir ma famille. C'est mon copain triple-sauteur Benjamin Compaoré qui va venir me chercher à mon arrivée.
Sinon québola Teddy (« comment ça va ? » en Cubain) ?
Ça va bien. J'essaye de m'adapter au système cubain même si Ivan Pedroso y va progressivement. Je m'entraîne le matin et l'après-midi je révise mon espagnol. Je travaille mes cours et je regarde la télé en espagnol. J'ai énormément progressé. Je n’ai eu que cinq au bac ! Mais j'aimerais bien le repasser maintenant. De temps en temps, quand je peux, j'écris des textes de rap comme d'habitude.
Avez-vous des projets musicaux en vue ?
Quand je vais rentrer en France à la mi-janvier, je vais aller en studio pour essayer de voir ce que cela donne. C'est la première fois que je travaille autant. Je vais vraiment m'investir musicalement sur ce que je fais, sur les ambiances que j'ai envie de mettre sur mes textes. J'ai envie de faire un truc sympa. Pour moi d’abord et ensuite voir s'il y a quelque chose à faire. Cela dépendra de l'oreille de l'opinion publique.
Que racontez-vous dans vos textes ?
J'explique comment j'ai fait pour en arriver là, qui était là pour moi. J'explique aussi que lorsque tu commences à monter il y a des gens qui profitent de toi. Ça m'est arrivé, j'accuse ceux qui ont profité de moi et qui profitent des autres d'une manière générale. Ivan Pedrodo me suit. Il adore la musique. Il me fait écouter aussi de la musique cubaine, on est sur la même longueur d'onde. L'ambiance est assez joyeuse.
Sinon vous sortez un peu ?
Je suis à dix minutes d'Alicante, je vais en centre-ville faire les magasins. Je vais aussi à la plage. Jeudi dernier, il faisait 21 °C à l'ombre. J'ai entendu que les Francais étaient bloqués dans la neige. Je me suis dit que j'étais bien en Espagne. Ça va me faire bizarre quand je vais revenir en France la semaine prochaine.