Tsoumelaka, Perisic et Contreras dopées à l'EPO CERA

Sur les six sportifs contrôlés positifs lors des JO de Pékin, il n'en manquait plus qu'un, en fin qu'une, puisqu'il s'agit de l'haltérophile dominicaine, Yudelquis Contreras, 5e à Pékin chez les moins de 53 kg. L'information a été communiqué en fin de journée par le comité olympique dominicain, un aveu qui boucle le feuilleton de ces rétro-analyses de l'EPO CERA, qui aura agité toute la journée après le communiqué du CIO publié mercredi soir, faisant état de six cas positifs à cette EPO de dernière génération, recherchée pour ses effets longue durée.
Après le cycliste italien Davide Rebellin, son homologue allemand Stefan Schumacher et le coureur de 1500 m Rashid Ramzi, deux nouveaux noms ont été révélés cet après-midi, ceux de la Grecque Athanasia Tsoumeleka (championne olympique 2004 du 20 km) et de la Croate Vanja Perisic (800 m).
Tsoumeleka, 9e de l'épreuve à Pékin, avait déjà été contrôlée positive à l'EPO CERA à partir d'un prélèvement effectué avant les Jeux qui s'était initialement avéré négatif mais que l'IAAF avait jugé bon d'analyser une seconde fois avec les techniques propres à la détection de l'EPO de dernière génération. La fondeuse grecque avait annoncé qu'elle mettait un terme à sa carrière lorsque la nouvelle de son dopage avait été révélée le 17 janvier dernier. Perisic, elle, avait été éliminée dès le 1er tour du 800 m à Pékin, en finissant 6e et avant-dernière de sa série.