Vous avez dit sécurité ?

La sécurité est sur les dents. On ne passe pas comme ça à Whistler. Ainsi, rien que sur la station, on compte 1700 policiers, venus de tous les pays et du Québec notamment. Au total, six mille policiers et autant de militaires ont été réquisitionnés pour un coût total de 900 millions de dollars canadiens. Les policiers viennent ainsi de tout le pays puisqu’on dénombre 178 corps différents. Sur Whistler, il y a une centaine de Québécois.
Sur certains points de fouilles, les policiers utilisent ainsi des miroirs qu’ils glissent sous les véhicules pour s’assurer qu’aucun colis n’y est placé. Même au centre de presse, il faut passer sous un portillon électronique à la manière de ceux vus dans les aéroports.
En tout cas, même si elle est largement présente, la police n’est pas agressive et répond largement favorablement aux demandes d’interview, à condition de respecter un protocole. Nathalie Deschenes, sergent au sein de la GRS, la Gendarmerie royale du Canada, s’est ainsi chargée de répondre à nos questions. Pour elle, le service d’ordre est « medium ». Sous-entendez par là qu’il peut encore être haussé si jamais il devait y avoir une alerte. Et pour le moment, rien n’est à signaler de ce côté.
Mais Whistler, ce n’est pas que la sécurité, c’est aussi un peu Eurodisney. Le village est loin de faire penser à la station typique. On n’est qu’à deux heures des Etats-Unis et ça se voit : nombreux magasins, marques réputées… Une fois la nuit tombée, les éclairages sont de sorties et les quelques noctambules n’hésitent pas à se rendre dans quelques bars tendances qui n’ont rien à envier à ceux de stations plus réputées.