Legrand... espoir !

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Les médailles pourraient tomber dans l'escarcelle française ce mercredi après-midi à Paris. Après le zéro pointé d'hier, les Bleus sont partis à l'assaut de Bercy le mors aux dents. Ugo Legrand a été le plus brillant. L'Orléanais a qui on prédit un joli destin depuis quelques années, a une chance en or. Il a éclaté le Sud-Coréen Wang Ki-Chun, double champion du monde, sur un mouvement de jambe lumineux donné ippon après seulement 15 secondes de combat en huitième de finale. Au tour suivant, il a été très courageux pour ne pas abandonner sur la clef de bras de l'Ouzbek Jurakobilov. Il s'est peut-être abîmé le coude mais le voilà en demi-finales de Mondiaux à la maison, face au Néerlandais Dex Elmont, vice-champion du monde, et malin parmi les malins. Dans cette même catégorie, Benjamin Darbelet n'a pas eu cette chance, sorti en huitième de finale. Il menait face au Russe Mansur Isaev avant d'être emporté par un tourbillon technique (yuko, waza-ari et ippon).
La deuxième et dernière chance de médaille française du jour se nomme Priscilla Gneto. La Corse de 19 ans a réussi à se sortir d'un tableau très dense où elle a notamment battu une ancienne championne du monde. Mais en quart et malgré la vaillance de la Française, le métier de l'Espagnole Ana Carascosa a fait la différence. Elle disputera son premier match de repêchages face à la Russe Kuzyutina, une cliente. Victoire obligatoire si elle veut disputer le match pour la troisième place. Pénélope Bonna, championne d'Europe, a quant à elle été impuissante face au brillant de la championne du monde japonaise, Yuka Nishida.
On attendait beaucoup d'Automne Pavia, titrée en février dans cette même salle lors du Tournoi de Paris. Elle n'est pas encore au niveau des meilleures. Elle a pris la porte en huitième de finale sur une clef de bras. Morgane Ribout, elle, a pleuré. Elle a été renvoyée dans les ténèbres, battue sans rébellion, dès son entrée en lice par une Britannique. Un vrai gâchis.