RMC Sport

Les Bleues veulent oublier Tokyo

Lucie Décosse

Lucie Décosse - -

Près d’un an après le calvaire des Mondiaux au Japon, les Françaises comptent briller aux championnats du monde de Bercy (23-28 août) grâce à leur nouvelle vague de combattantes.

Elles ne souhaitent plus vivre ce cauchemar. L’an passé, dans l’enfer de Tokyo, les judokates tricolores avaient obtenu une seule médaille grâce au sacre de Lucie Decosse (-70 kg) lors des derniers championnats du monde. Bien loin des ambitions fixées et de la moisson réalisée par les garçons (cinq breloques). Une simple question de timing selon la jeune Audrey Tcheuméo (21 ans), sortie au premier tour par manque d’expérience.

« Il y a un an, on n’était pas prêtes. Personnellement, je n’étais encore qu’un poussin dans la cour des grands (sic). Maintenant, j’ai pris de l’assurance. J’ai plus de repères. J’ai faim et je vais tout faire pour y arriver », assure celle qui clame haut et fort son admiration pour les boxeurs David Haye et Mohamed Ali. A l’image de Tcheuméo, l’équipe de France féminine aborde ces nouveaux Mondiaux, à domicile, avec un appétit féroce. Avec les jeunes pousses Priscilla Gneto (-52kg), Morgane Ribout (-57 kg) et les anciennes Lucie Decosse, Frédérique Jossinet (-48 kg) et Gévrise Emane (-70 kg), les Françaises ont des atouts à faire valoir.

Jossinet : « Bercy, c’est ma deuxième maison »

D’autant que cette fois-ci, les Bleues recevront. A Paris, le contexte sera différent. « On connaît tous très bien Bercy, glisse Frédérique Jossinet. Après, il y aura plus de pression parce qu’on sera à la maison. Devant notre public, la motivation sera forcément décuplée. Puis, pour moi, Bercy, c'est vraiment ma deuxième maison. J’ai même habité dans le douzième arrondissement de Paris pendant plusieurs années, c’est dire… ». Dans leur salle, les judokates n’auront, cette fois-ci, plus d’excuses.

Florian Fieschi avec M.M.