Agnel : « Les JO ? Un objectif plus qu’un rêve »

Yannick Agnel - -
Yannick, vous attaquez votre première saison olympique. Ressentez-vous une pression particulière ?
On va effectivement être énormément mis sous pression cette année. Il y aura des temps à réaliser pour se qualifier. Pour me préparer, les choses se font étape par étape. Il va d’abord falloir réapprendre à nager. Après un mois de vacances, on met la bouée avec le canard !
Que représentent les Jeux Olympiques pour vous ?
Depuis tout petit, je regarde les JO à la télé, avec les pop-corn, les lunettes en 3D… A chaque course, je suis la bave aux lèvres. Mais c’est davantage devenu un objectif qu’un rêve aujourd’hui. Si je le prends comme un rêve ou comme quelque chose d’inaccessible, je ne pense pas que ce soit la bonne manière de faire pour y arriver psychologiquement. C’est un but.
« Je reprends en école de commerce »
L'expérience des Mondiaux de cette année va-t-elle vous aider à mieux appréhender l'évènement ?
Il y a effectivement un monde entre le niveau européen et mondial. Je l’ai appris à mes dépends cette année lors des Mondiaux de Shanghai (il s’est classé 5e du 200m et 6e du 400m, ndlr). C’est la première fois que je rentrais dans le monde des sportifs de très haut niveau. Il y a un ascenseur émotionnel qui est conséquent.
Vous reprenez aussi les études lors de cette rentrée. Le programme ne risque-t-il pas d'être trop chargé ?
J’ai mon premier cours mercredi prochain ! Je reprends en école de commerce à Sofia-Antipolis. Quand je suis allé à la fac, on m’a dit que c’était un peu la débrouille. J’ai donc choisi une école de commerce, les horaires sont très modulables. J’ai tout concentré le mercredi après-midi, et le reste du temps on a une plateforme informatique qui permet de piocher les cours sur internet. J’ai besoin de cet équilibre que j’avais perdu l’année dernière et que je souhaitais retrouver.