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Agnel : « Pas les championnats les plus funky »

Yannick Agnel

Yannick Agnel - -

Perturbé par une gastro-entérite, Yannick Agnel a tout de même atteint ses objectifs lors des championnats de France en se qualifiant pour les 100 et 200m nage libre des Mondiaux de Barcelone. Mais le champion olympique n’est pas pleinement satisfait.

Yannick Agnel, vous avez livré une belle bataille avec Jérémy Stravius sur 200m…

Oui, j’ai mis beaucoup d’énergie. Je suis parti vite. Il fallait vraiment être devant pour gagner la course. C’est ce que j’ai essayé de faire et ça a marché. Mais ça a vraiment été dur. C’est cette fin-là que j’espérais. Je suis satisfait.

C’était aussi une question de suprématie…

Oui, il y avait forcément un peu de fierté. Je ne sais pas si elle était bien ou mal placée mais en tout cas la course était plaisante. Je remarque qu’on fait 1’’45 et que nous sommes au mois d’avril. Ça peut augurer de bonnes choses pour la suite.

Vous étiez malade samedi. Vous êtes-vous fait peur ?

Je ne sais pas si on peut dire ça, mais je me disais que c’était dommage d’être malade à ce moment-là. Je fais avec tout ça. Ce n’est pas un souci. Je l’ai déjà géré. Je suis vachement fragile de l’estomac. J’essaie de m’y faire. En tout cas, ce n’était pas les championnats les plus funky que j’ai connus. Dans une compétition, il y a toujours des hauts et des bas. Surtout avec moi. Au moins, on ne s’ennuie pas. On passe une bonne semaine « Feux de l’amour », mais je ne dévoilerai pas le spin-off (sic) de la prochaine saison (rires). J’espère que ce sera un peu plus paisible.

Quel bilan tirez-vous de ces championnats de France ?

Je suis qualifié sur 100 et 200 m. C’était mon objectif. Cela s’est terminé de belle manière. Le chrono n’est pas exceptionnel (1’45’’48 sur 200m). Pour la forme… ou plutôt la méforme actuelle, c’est pas mal. Il reste encore du travail avant les championnats du monde de Barcelone. On va s’y mettre rapidement.

Etes-vous impressionné par les performances de Jérémy Stravius ?

Oui. On ne se rend pas compte à quel point c’est dur d’enchaîner les courses avec un tel niveau de performance. C’est vraiment impressionnant. La dernière fois que je l’ai vu faire de telles performances, c’était avant son titre de champion du monde à Shanghai (sur 100m dos en 2011). J’espère que cela va augurer de belles choses pour lui cet été. J’en suis persuadé.

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Propos recueillis par Julien Richard