Bernard : « Toute mon énergie est dirigée vers Londres »

Alain Bernard - -
Alain Bernard, quel regard portez-vous sur votre début de saison ?
Je suis plutôt satisfait des championnats du monde en petit bassin à Dubaï, même si j’aurais aimé avoir une médaille. On a gagné avec le relais 4x100 mètres et ça c’est un gros plus. Depuis janvier ça a porté ses fruits en termes de sensations et à l’entraînement, je fais des choses que je n’ai jamais faites auparavant en termes de vitesse dans l’eau. Ça m’aide à accumuler de la confiance.
Qu’attendez-vous des prochains championnats de France ?
D’abord une qualification pour les Mondiaux de Shanghai qui auront lieu au mois de juillet. Je veux être qualifié pour le 50m, le 100m et sur le relais 4x100 mètres nage libre. Il va falloir nager sans retenu car la concurrence est de plus en plus rude, ce sera pareil pour tout les adversaires. On ne doit pas gérer quoi que ce soit, même en série parce que ça va se jouer à pas grand-chose.
De nombreux observateurs pensent que vous avez encore une grande marge de progression, qu’en pensez-vous ?
Ça dépend par rapport à quoi. Si on parle des temps qui ont été fait avec les combinaisons, c’est à bannir. On est reparti à la conquête de quelque chose de nouveau. Toute ma génération de nageurs n’a connu que les combinaisons. Sans les combinaisons, il a fallu rechercher de nouvelles sensations en termes de vitesse et de déplacement. Il y a encore un gros travail à faire mais par rapport aux chronos qui ont été fait l’année dernière, j’ai l’impression d’avoir effectivement une marge de progression.
Aujourd’hui beaucoup de jeunes nageurs suivent votre trace en équipe de France, êtes vous sensible à cela ?
Ils sont arrivés d’un seul coup. L’arrivée des Yannick Agnel, Camille Lacourt et Camille Muffat apporte quelque chose de bien. La plupart d’entre eux étaient prédestinés à entrer en équipe de France. Je suis très content pour eux, mais je suis aussi heureux de pouvoir défendre ma place dans une équipe qui est n’a jamais été aussi forte.
Nous sommes à moins de 500 jours des JO de Londres, avez-vous débuté votre préparation ?
Ça a l’air loin, mais ça arrivera très vite. On se prend rapidement au jeu. Qu’importe les résultats aux championnats de France ou des Mondiaux, aujourd’hui toute mon énergie va s’accentuer pour cette préparation vers Londres.