Doyez : « Deux mois, c’est la sanction la plus dure »

Frédérick Bousquet - -
Louis-Frédéric Doyez a longtemps été le seul à être au courant du contrôle positif à l’heptaminol de Frédérick Bousquet. Le directeur général de la Fédération française de natation explique ce mercredi pourquoi la Fédération n’a pas révélé l’affaire plus tôt. « La Fédération n’avait pas forcément vocation à le dire, en tout cas pas tout de suite, car la décision de la fédération peut encore être révisée par l’AFLD, a-t-il précisé. Cette suspension de deux mois n’est pour nous pas encore ferme et définitive. (…) En tout cas, c’est une sanction lourde par rapport aux faits. Deux mois, c’est beaucoup au regard des explications que (Bousquet) a données, de son dossier médical, de l’attestation de la pharmacienne qui lui a vendu ce médicament sans ordonnance médical… Il aurait pu être totalement absout. Mais cela n’a pas été notre choix. Quand on associe un sport au mot « dopage », tout le monde est mouillé. Tout le monde reçoit des éclaboussures. Pour nous, c’est forcément un moment pas agréable. On a donc choisi la sanction la plus dure pour rappeler à tous les athlètes d’être vigilants. Vous ne devez jamais faire ça. Deux mois, c’est une sanction rigoureuse. »