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Le patron, c’est Bousquet

Frédérick Bousquet

Frédérick Bousquet - -

Le nageur d’Auburn a surclassé la concurrence ce jeudi en finale du 50m nage libre. En conservant son titre de champion de France, Frédérick Bousquet s’est également qualifié pour les Mondiaux de Shanghai. Tout comme Alain Bernard, deuxième.

Il s’était mis une énorme pression avant la course. Et il y a parfaitement résisté. Ce jeudi, Frédérick Bousquet a conservé son titre de champion de France du 50m nage libre dans le bassin de Schiltigheim (Alsace). Sous les yeux de sa compagne Laure Manaudou, le Perpignanais s’est imposé en finale (21’’82) devant Alain Bernard (21’’98). Les deux hommes se qualifient pour les Mondiaux de Shanghai (en juillet). Fabien Gilot, troisième (22’’09), reste sur le carreau. Une issue heureuse pour Bousquet après une semaine agitée.
Parti au clash avec Christian Donzé, le directeur technique national, il avait laissé entendre qu’il pourrait boycotter les Mondiaux si son entraîneur américain Brett Hawke n’était pas convié en Chine. Interrogé sur la question en sortant de la piscine, il a lâché, tout sourire : « On verra ! » L’heure n’est plus – pour le moment – aux polémiques. Bousquet avait tout misé sur le 50 m nage libre cette semaine. Et il a su répondre présent. De quoi lui redonner le moral. « C’est fait, mais ça n’a pas été facile, explique-t-il. C’est une énorme satisfaction. En ce moment, je ne suis pas dans des conditions idéales. Malgré ça, j’arrive quand même à tirer mon épingle du jeu et à décrocher mon billet. Je suis très content. Le plus dur est fait. » Après avoir été titré sur 100 m papillon mercredi (sans pour autant réaliser les minimas pour Shanghai), le nageur d’Auburn a réussi ses championnats de France.

Bernard dans le bon wagon

Alain Bernard, lui, est bien parti pour en faire autant. Le Provençal a passé avec brio son premier gros test avant le 100 m ce vendredi. « J’aurai bien aimé gagner. Je pensais que c’était jouable, glisse-t-il. Maintenant, on ne va pas chipoter. Il y a un billet (pour les Mondiaux) en individuel. Je ne vais pas cracher dessus. Frédérick, c’est plus qu’un client. C’est la référence mondiale sur 50m en ce moment. Je suis vraiment content d’être derrière lui. C’est une bonne mise en bouche pour la suite. »

Alexandre Jaquin avec Julien Richard, à Schiltigheim