Stravius : "Mon agressivité, je l’ai en moi"

Jérémy Stravius - AFP
La piscine olympique de Rio (18 000 places)
« La forme sera différente par rapport à Londres où les gradins étaient très hauts et où on ne se rendait pas compte du monde qu’il y avait dans les tribunes. A Rio, je pense qu’avec ce côté stade de foot, ça va vraiment résonner. »
Ses victoires aux championnats de France
« On m’en parle beaucoup. C’était une étape à passer comme chaque année. J’ai essayé de faire le job. C’est fait. Il fallait élever le niveau cette année parce que les minima étaient très élevés. Mais je retiens surtout la densité sur le 100 et le 200m qui nous obligeait à nager vite. »
Son image de nageur trop gentil
« Ça, c’est le coup d’œil que vous avez ! Mon agressivité, je l’ai en moi mais je ne l’exprime pas forcément pour les autres car je n’en ressens pas le besoin. En moi, je suis vraiment un combattant. Si je n’avais pas ça, je n’aurais pas gagné le 100m aux championnats de France. J’ai gagné au mental et c’est aussi ce qui fait ma force. »
La cohabitation avec les Marseillais
« Sur les relais, ça se passe super bien. C’est pour ça aussi qu’on fait de bonnes performances. On a l’esprit équipe de France. En meeting de préparation, ce n’est pas la même ambiance car on se côtoie très peu pour certains. Les Marseillais se connaissent bien. Mais ça doit être dur pour eux de vivre ensemble car sur une même épreuve, il y en aura forcément un ou deux qui passera à la trappe. Pour eux, l’ambiance était lourde lors de la semaine des championnats de France. Pour moi, ça s’est bien passé. En tout cas, je ne suis pas anti-Marseillais. »
Sa passion pour le BMX
« Je connais Eva Aillaud qui est championne de France de BMX. Elle m’a initié lors d’un week-end. Je trouve cela impressionnant et je suis cette discipline aux Jeux Olympiques. A la télé, c’est un beau spectacle à voir. »