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À la rencontre d’Elise Chayrigues

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C’est la révélation féminine de l’année en obstacle. Titulaire de quinze victoires depuis le début de la saison (en cinquante-sept sorties), Elise Chayrigues (31 ans) a aussi triomphé à deux reprises dans la Casaq Ligue 2011, enlevant une étape à Enghien en avril (avec Mick Cleopâtre) et plus récemment à Auteuil (avec Rosa d’Anjou). Dotée d’un sang-froid remarquable, cette vendéenne d’origine, maman d’une petite Elena, est plutôt modeste lorsqu’elle évoque sa réussite actuelle. Ce qui est tout à son honneur.

C’est la révélation féminine de l’année en obstacle. Titulaire de quinze victoires depuis le début de la saison (en cinquante-sept sorties), Elise Chayrigues (31 ans) a aussi triomphé à deux reprises dans la Casaq Ligue 2011, enlevant une étape à Enghien en avril (avec Mick Cleopâtre) et plus récemment à Auteuil (avec Rosa d’Anjou). Dotée d’un sang-froid remarquable, cette vendéenne d’origine, maman d’une petite Elena, est plutôt modeste lorsqu’elle évoque sa réussite actuelle. Ce qui est tout à son honneur.

Ce qu’elle nous a dit

A propos de son métier :
« Mon père était jockey avant d’être entraîneur, ma mère était cavalière. J’ai donc grandi dans un environnement où les chevaux étaient omniprésents. Mes parents m’ont transmis le virus. J’ai monté en club hippique vers 11-12 ans avant de devenir jockey. Je réalise probablement ma meilleure saison mais je dois l’avouer : Jamais, je n’aurais imaginé obtenir de tels résultats. Même en rêve. Naturellement, Laurent Viel (entraîneur de Rosa d’Anjou et Mick Cléopâtre) joue un rôle déterminant dans ma réussite actuelle. J’ai une bonne relation avec mes adversaires masculins. Je n’ai pas les mêmes arguments qu’eux lorsque nous sommes à la lutte, alors j’essaie de compenser, de donner le meilleur parcours possible à mes partenaires, de les économiser afin qu’ils aient de l’énergie pour finir. »

A propos de sa plus belle victoire :
« Mes victoires avec Mick Cléopâtre et Rosa d’Anjou m’ont marqué, mais sur un plan émotionnel, je retiens surtout les succès acquis pour l’écurie familiale. Je garde un souvenir particulier de ma première victoire en obstacle. Je montais Banco III entraîné par mon père, et propriété de mon grand-père. Ma mère était lad du cheval ce jour-là. Cela restera un grand moment, d’autant que ce succès a été acquis sur nos terres, à Saint-Jean-de-Monts. »

A propos de la Casaq Ligue :
« Je prends les étapes de la Casaq Ligue comme elles viennent. J’avoue ne pas trop regarder le classement. Je ne préfère pas me projeter. Naturellement, cela fait très plaisir de gagner un événement. C’est gratifiant, car ce sont des épreuves toujours très spéciales, où il y a toujours beaucoup de partants. »

Crédit Photo : Scoopdyga

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