À la rencontre d’Ervan Chazelle

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Longtemps en tête de la Casaq Ligue, Ervan Chazelle a été indisponible plusieurs semaines après une chute survenue en septembre à Cholet. Pas de chance pour ce lyonnais de 27 ans qui a raté plusieurs quintés durant cette période. Débordé, par la force des choses, au classement général du Challenge, le pilote de Robert Collet a très vite, à son retour, montré qu’il n’avait rien perdu de son appétit de victoires. En vue avec Glenferness lors d’une récente étape paloise, Ervan Chazelle est désormais cinquième dans le championnat d’obstacle. Coup de projecteur sur un pilote terriblement efficace.

Ce qu’il dit :

A propos de son métier

« Mon père officiait en tant que juge sur les hippodromes du Centre-Est. C’est en le suivant que j’ai découvert les courses. J’ai très vite fréquenté les pilotes, notamment en « donnant la main » à Alain, valet de jockeys, dans les vestiaires. Ma passion pour les chevaux et pour ce sport est née dans ce contexte. Vers 11 ans, je voulais déjà épouser ce métier. Je suis passé par l’Ecole du Moulin à Vent et j’ai eu la chance de travailler avec des professionnels qui m’ont tous fait progresser : Henri Van de Poële (qui m’a appris à monter un cheval de courses), Thierry Civel (qui m’a formé en obstacle), Guy Cherel (qui m’a apporté mes premières victoires majeures) et désormais Robert Collet. Je tiens ici à les remercier. »

A propos de sa plus belle victoire

« J’ai eu la chance de remporter de belles courses, comme le Prix La Barka avec Young Poli. Ma première victoire est peut-être celle qui m’a le plus marquée. Elle date de 2002. C’était à Fontainebleau avec Over The Top. Il y avait eu lutte dans la phase finale. Clin d’œil du destin, Fontainebleau est l’hippodrome sur lequel j’avais débuté. »

A propos de la Casaq Ligue

« Je ne suis pas suffisamment armé pour jouer les premiers rôles dans la course à la Cravache d’Or. En revanche, j’ai davantage de munitions pour briller dans les quintés et la Casaq Ligue. Cela a été le cas cette année avec les protégés de Robert Collet. Malheureusement, je n’ai pas pu utiliser toutes mes « cartouches », étant indisponible une partie de l’automne. J’aime bien ce challenge. Dans le vestiaire, on en parle entre nous. On compte les points. On se taquine gentiment. Pour autant, je n’irais pas demander des efforts inconsidérés à mes chevaux pour prendre un point supplémentaire. Je privilégie la santé de mes partenaires. Mon intérêt personnel passe après. »

Crédit Photo : Scoopdyga

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