A la rencontre de Franck Ouvrie

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A 40 ans, Franck Ouvrie fait partie de cette génération de professionnels passés entre les mains de Jean-Pierre Dubois, à l’instar de Thierry Duvaldestin par exemple. Le Francilien installé aujourd’hui à Grosbois (Val-de-Marne) dit avoir tout appris auprès du maître normand. Positionné juste en dessous des catch-drivers les plus réputés, Franck Ouvrie espère bien continuer sur son rythme des deux dernières années : « Mieux, ce serait du bonus ». Mais, compétiteur dans l’âme, il n’y serait pas du tout opposé…
Ce qu’il dit :
de son métier : « C’est un très beau métier…surtout quand ça marche bien… Le métier de driver consiste à l’aboutissement du travail de l’entraîneur. C’est une mission difficile car il ne faut surtout pas se manquer. La concurrence est rude, il faut se battre. Néanmoins, je dois reconnaître que faire de sa passion un métier, que demander de mieux ? »
de sa plus belle victoire : « Mon succès dans le Prix de la Côte d’Azur avec Pommerol de Laumac, il y a 2 ans. C’était justement la conclusion d’un super travail de préparation réalisé avec Franck Boismartel, son entraîneur. J’avais rempli mon contrat de driver et en étais particulièrement fier. »
des étapes de Casaq Ligue : « Tout ce qui peut permettre au grand public de mieux considérer les courses hippiques est un plus. Le championnat est un bon vecteur dans ce sens. Les épreuves de Quinté + sont toujours très disputées et j’aime bien mener ces courses-là. Ce n’est pas facile d’être associé aux meilleurs chevaux de la course mais on est bien là ! »
photo : Scoopdyga