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À LA RENCONTRE DE LOÏC GUINOISEAU

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Loin des flashs et des paillettes, Loïc Guinoiseau fait son petit bonhomme de chemin. Peu médiatisé, le pilote de 40 ans fait pourtant partie du cercle très fermé des lauréats de Groupes I. Titulaire de 257 succès dont 5 Quinté+, Guigui comme certains le surnomme réalise un début d’année 2012 exceptionnel. En 36 tentatives, le mayennais s’est imposé à 5 reprises et a pris 8 places, soit 36% de réussite dans les trois premiers. Portrait d’un driver souriant, authentique et attachant, au palmarès époustouflant.

Loin des flashs et des paillettes, Loïc Guinoiseau fait son petit bonhomme de chemin. Peu médiatisé, le pilote de 40 ans fait pourtant partie du cercle très fermé des lauréats de Groupes I. Titulaire de 257 succès dont 5 Quinté+, Guigui comme certains le surnomme réalise un début d’année 2012 exceptionnel. En 36 tentatives, le mayennais s’est imposé à 5 reprises et a pris 8 places, soit 36% de réussite dans les trois premiers. Portrait d’un driver souriant, authentique et attachant, au palmarès époustouflant.

Ce qu’il dit…

… à propos de son parcours :

"Mon père avait des chevaux de trait mais je ne suis pas issu du milieu et pourtant dès mon plus jeune âge, j’ai été attiré par le monde des courses. J’allais tout le temps à l’hippodrome de Meslay-Du-Maine et je ne ratais aucune réunion. A l’école, ça ne se passait pas très bien et c’est donc tout naturellement qu’à l’âge de 14 ans et demi je suis rentré à l’école AFASEC de Laval. Régis Perroteau m’a formé et j’ai travaillé plus de18 ans à ses côtés. Il m’a rapidement donné ma chance et j’ai ainsi effectué mes débuts en compétition à Nantes, le jour de la victoire de Queila Gédé dans le Prix d’Amérique 1989. Deux ans plus tard, je remportais ma première victoire à Machecoul avec Usage de Grez avant d’enchaîner les succès. J’ai eu la chance d’être associé à de véritables champions tels que Mage du Martellier et Mon Premier Cehere. En 2007, j’ai rejoint l’équipe de Jean-Baptiste Bossuet avec qui j’ai connu de grandes joies, grâce notamment à Orla Fun. Après quatre ans au service du vainqueur du Prix d’Amérique 1991, j’ai décidé de changer d’air en œuvrant pour Roberto Donati."

… à propos de sa plus belle victoire :

"Toutes les victoires sont belles mais j’en retiendrais quatre en particulier. Mon premier succès dans le temple du trot à Vincennes en 1994, au sulky de Celia Rose m’a beaucoup marqué, tout comme ma première victoire de Quinté+ avec Hadol de Graland en 2000. Mais ce qui restera comme le plus grand souvenir de ma carrière, c’est bien évidemment ma rencontre avec Orla Fun et nos triomphes dans les Prix Ténor de Baune (Groupe II) et Prix de Paris (Gr. I). Notre troisième place dans le Prix d’Amérique avait également la saveur d’une grande victoire et fut un grand bonheur."

… à propos de la Casaq Ligue :

"C’est un tournoi très compliqué car il faut avoir la chance d’être associé à des partenaires de qualité pour participer aux Quinté+. Je trouve néanmoins ce projet intéressant, car il permet de mettre dans la lumière des drivers moins connus du grand public. Pour ma part, je suis satisfait car j’ai remporté une étape l’an passé et j’ai toujours été à l’arrivée. Je pense qu’au niveau du pourcentage de réussite, je ne suis pas loin de la vérité."

Crédit Photo : APRH

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