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A la rencontre de Sébastien Hardy

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Deuxième dimanche de la Clôture du Grand National du Trot avec Quinio du Relais, Sébastien Hardy est passé tout près d'un succès de prestige. A 38 ans, il fait partie de ces drivers dont on entend moins parlé que les vedettes du peloton. Pourtant, ses résultats sont éloquents et avec déjà deux victoires dans le cadre de la Casaq Ligue et sept places dans les trois premiers, le tout en peu de participations. A seulement six points du TOP 10, l'Ornais peut émettre des ambitions. Entré dans le métier à l'âge de 13 ans, au service de Jean-René Gougeon à la fin de la carrière d'Ourasi, Sébastien Hardy travaille aujourd'hui en famille et répond aux professionnels qui lui accordent de plus en plus de confiance. Rencontre avec l'homme de Quinio du Relais et de Sud.

Deuxième dimanche de la Clôture du Grand National du Trot avec Quinio du Relais, Sébastien Hardy est passé tout près d'un succès de prestige. A 38 ans, il fait partie de ces drivers dont on entend moins parlé que les vedettes du peloton. Pourtant, ses résultats sont éloquents et avec déjà deux victoires dans le cadre de la Casaq Ligue et sept places dans les trois premiers, le tout en peu de participations. A seulement six points du TOP 10, l'Ornais peut émettre des ambitions.
Entré dans le métier à l'âge de 13 ans, au service de Jean-René Gougeon à la fin de la carrière d'Ourasi, Sébastien Hardy travaille aujourd'hui en famille et répond aux professionnels qui lui accordent de plus en plus de confiance. Rencontre avec l'homme de Quinio du Relais et de Sud.

Ce qu'il nous a dit :

à propos de son métier : " Si mon grand-père avait des chevaux, ce n'est pas le cas de mes parents. En revanche, mon cousin Hubert est lui aussi dans le métier et j'ai une connexion assez naturelle avec le cheval. Je considère le métier de driver comme celui de pilote : on vient conclure un long travail de toute une équipe réalisé en amont. En cinq minutes, il faut comprendre le cheval et ne pas tout gâcher. Les façons de faire sont différentes d'une écurie à une autre et c'est donc un métier très enrichissant. Mais c'est aussi une activité de jeune : il faut avoir une sacrée énergie pour faire ce que font des garçons comme Jean-Michel Bazire, Eric Raffin ou Matthieu Abrivard. Ils courent tout le temps et partout, passent d'un cheval à un autre, d'une course à une autre, d'un échauffement à un autre. Il faut être en condition, je peux vous l'assurer ! "

à propos de sa plus belle victoire : " Franchement, c'est très difficile de sortir une course plus qu'une autre. Elles sont toutes belles. On éprouve une grande satisfaction à gagner une petite épreuve en région avec un cheval limité mais qui parvient à gagner sa course. Mais si je devais en détacher une, je dirais la Coupe des 4 ans à Vincennes avec Quinio du Relais et Number Majyc. J'ai en effet gagné deux fois cette course avec des chevaux de mon entraînement."

à propos de Casaq Ligue : " J'aime bien prendre les courses comme elles viennent, quelles qu'elle soient. C'est pourquoi je n'attache une grand importance au fait qu'elle soit support du Quinté ou pas. Cela dit, j'admets que ce sont des courses dans lesquelles, il réside une sorte de tension où il y a souvent du rythme et un peu plus de pression."

photo : Scoopdyga

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