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A la rencontre de Thomas Huet

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Très en forme depuis le début de la saison, ce tourangeau né en 1983 a mis à profit l’étape d’il y a huit jours pour remporter son premier quinté 2012. Moins heureux ce dimanche, il a été victime d’une chute (derrière les stalles de départ) et devra observer une période d’arrêt (hématome au genou). Passionné par les chevaux, altruiste et généreux (il joue un rôle actif au sein de l’Association des Jockeys), Thomas Huet est surtout l’une des plus fines cravaches hexagonales. Il narre ici son parcours et ses rencontres.

Très en forme depuis le début de la saison, ce tourangeau né en 1983 a mis à profit l’étape d’il y a huit jours pour remporter son premier quinté 2012. Moins heureux ce dimanche, il a été victime d’une chute (derrière les stalles de départ) et devra observer une période d’arrêt (hématome au genou). Passionné par les chevaux, altruiste et généreux (il joue un rôle actif au sein de l’Association des Jockeys), Thomas Huet est surtout l’une des plus fines cravaches hexagonales. Il narre ici son parcours et ses rencontres.

Très en forme depuis le début de la saison, ce tourangeau né en 1983 a mis à profit l’étape d’il y a huit jours pour remporter son premier quinté 2012. Moins heureux ce dimanche, il a été victime d’une chute (derrière les stalles de départ) et devra observer une période d’arrêt (hématome au genou). Passionné par les chevaux, altruiste et généreux (il joue un rôle actif au sein de l’Association des Jockeys), Thomas Huet est surtout l’une des plus fines cravaches hexagonales. Il narre ici son parcours et ses rencontres.

Ce qu’il nous a dit

A propos de ses débuts

« J’ai commencé à monter des poneys dès 6 ans, et, vers 12 ans, j’avais déjà dans l’idée de travailler au contact des chevaux. Devenir jockey n’était pas un objectif. Ma mère a entrepris des démarches afin que j’intègre l’Ecole du Moulin à Vent. J’ai effectué mon apprentissage chez Gérard Collet et j’ai passé ma première année à travailler auprès des coursiers. C’était mon rêve. C’est Monsieur Collet qui m’a véritablement incité à devenir jockey et qui m’a fait découvrir la compétition. Il a cru en moi. A la fin de ma période d’apprentissage, je me suis un peu brouillé avec lui. Je manquais de maturité. Il a joué un rôle déterminant dans ma vie professionnelle. Et je lui en serais, pour toujours, reconnaissant. Après notre séparation, j’ai connu un passage à vide. J’ai eu la chance ensuite de rencontrer Antoine Morteo (qui est devenu mon agent) mais aussi Rupert Pritchard-Gordon qui m’a remis en selle et m’a permis de rebondir. »

A propos de ses plus belles victoires

« J’ai eu l’honneur de gagner la première épreuve (avec Cabeza de Vaca) au Stade de France à l’occasion d’une réunion de courses exceptionnelle. Pour le reste, je ne retiens pas une victoire en particulier. J’ai tendance à m’attacher aux chevaux que j’ai montés et avec lesquels j’ai remporté plusieurs courses, qu’elles soient importantes ou non. Je pense en particulier à Caldera avec lequel je me suis imposé à six reprises. Je l’ai récupéré à l’heure de sa retraite, puis je l’ai donné à une jeune fille (pour faire des ballades) afin qu’il bénéficie d’une retraite heureuse. »

A propos de la Casaq Ligue

« J’aime beaucoup ce challenge qui nous valorise en tant que sportifs. Les quintés sont très médiatisés et nous donnent une visibilité auprès du grand public, ce qui est très bien. Je n’ai pas toujours l’occasion de monter dans ces tournois. J’aurais sans doute du mal à lutter pour l’une des premières places dans le Challenge. Mais je tâcherais de remporter d’autres étapes. Avec par exemple les protégés de François Doumen, pour lequel je monte régulièrement cette année. »

Crédit Photo : APRH

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