Dominik Locqueneux, le grand "Quif" !

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De toute beauté ! L’un des événements les plus médiatiques de l’année, la finale du Grand National du Trot, a offert au public déplacé en masse un superbe spectacle. Quif de Villeneuve, qui avait déjà remporté ce circuit avant l’épreuve, a réussi l’exploit (rare) de gagner également la clôture. La boucle est bouclée. Piloté en grande confiance par Dominik Locqueneux, le pensionnaire de Franck Leblanc a résisté du minimum à un duo déchainé : Quinio du Relais et Sébastien Hardy. Jos Verbeeck (Robert Keeper) complète le podium devant Franck Nivard (Quela Rive) et Jean-Michel Bazire (Quoumba de Guez).

Dominik Locqueneux fait le spectacle

Au sulky de Quif de Villeneuve, Dominik Locqueneux a pris son pied. « C’est un tueur », affirme-t-il. On veut bien le croire car le vainqueur du circuit du G.N.T 2010 a vraiment réalisé un numéro : « Je ne voulais pas spécialement aller devant mais il est mieux parti que je ne le pensais. C’est vraiment un cheval dur car il a fallu répondre à l’accélération de Quinio du Relais et Sébastien Hardy dans la montée. Je me croyais même battu à mi-ligne droite mais il a redonné un coup de reins. »

Franck Nivard, une régularité de métronome

Quatrième en compagnie de Quela Rive, Franck Nivard marque encore des points. Il conforte ainsi sa place de leader avec dix longueurs d’avance sur son poursuivant immédiat Eric Raffin : « Je me doutais qu’il allait y avoir beaucoup de rythme dans la course. C’est pourquoi j’ai démarré à ma main afin de ne pas mettre ma jument dans le rouge. Elle a ainsi pu fournir une très belle fin de course. Si je me fais ramener un peu plus longtemps dans le dernier kilomètre, je pense que nous aurions gagné un rang. C’est mon seul regret. »

La déception de Sébastien Hardy

On a coutume de dire que certaines deuxièmes places valent des victoires. Ce n’est pas le cas de Sébastien Hardy, amer d’être battu de si peu : « Celle-là, je n’aurais pas dû la perdre, je m’en veux. Je pense sortir au bon moment dans la montée, de toute façon, je n’ai pas le choix car plusieurs chevaux commençaient à se rapprocher. C’est juste que j’ai baissé les œillères trop tôt… J’ai pris l’avantage mais il manque un petit quelque chose qui coûte cher... »

Crédit photo : APRH

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