Fernandez : " Le Prix d’Amérique, c’est comme une finale de Coupe du monde !"

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Luis Fernandez, pourquoi le Prix d’Amérique est-il une course à part ?
C’est la course où l’on réunit les meilleurs chevaux d’une génération, ceux qui ont remporté les plus belles courses et les plus gros gains. C’est une course magnifique parce qu’elle réunit vraiment les meilleurs trotteurs.
Que représente le trot attelé pour vous ?
J’aime bien le trot attelé. C’est une discipline où le driver doit être précis, indiquer le meilleur parcours à son cheval. Et puis le Prix d’Amérique, c’est comme une finale de Coupe du monde : il faut éviter les erreurs, être très précis. C’est la plus belle course de trotteurs au monde, un évènement magnifique.
« Ces chevaux sont comme des sportifs de haut niveau »
Quels sont vos meilleurs souvenirs du Prix d’Amérique ?
Je me souviens d’un cheval qui s’appelait Idéal du Gazeau, qui a remporté la course deux fois (1981 et 1983, NDLR), et que j’adorais regarder trotter. Il y a d’autres champions, que je ne pourrai pas tous citer… Mais je regarde cette course chaque année, comme l’Arc de Triomphe d’ailleurs, c’est un évènement ! Les chevaux sont comme des sportifs de haut niveau, il faut les regarder, les observer. C’est tellement beau de voir un cheval en action.
Quels sont vos favoris pour dimanche ?
La course est tellement ouverte, on parle beaucoup de Maharajah, que j’ai senti à la limite lors de sa dernière victoire. Il y a aussi Ready Cash, que l’on attend. L’année dernière, beaucoup d’espoirs étaient placés en lui. Il est parti à la faute, mais il y a encore des espoirs sur lui cette année. Il a la pression du favori, mais s’il arrive à trouver les bons réglages, ce serait beau de voir gagner ce cheval.
Propos recueillis par Guillaume Palacios