L’Amérique et les chiffres

Tribunes de Vincennes - -
Ainsi, depuis la création de l’épreuve en 1920, bon nombre de choses ont changé. La distance par exemple. Disputé à l’origine sur 2.500 mètres, le Prix d’Amérique s’est couru sur 2.625 mètres, 2.850 et 2.800 mètres, avant de revenir à 2.600... et enfin 2.700 mètres en 1994.
Le records n’ont cessé d’être battus. Avec l’amélioration de la race, mais également du matériel et de la piste, les secondes se sont égrainées, gentiment mais sûrement, jusqu’à passer sous la barre de 1’12’’ l’an passé (Royal Dream a réalisé la réduction kilométrique de 1’11’’9). Le record de l’épreuve est donc de 3’14’’26.
Au niveau des chevaux, seul Ourasi est parvenu à inscrire à quatre reprises son nom au palmarès de l’Amérique. Uranie, Roquépine et Bellino II l’on emporté trois fois. L’unique cheval a être arrivé invaincu sur cette épreuve est Ténor de Baune. Il n’a en effet jamais connu la défaite lors de ses trente courses précédentes. Il emporta le Prix d’Amérique en 1991.
Du côté des hommes, Jean-René Gougeon, le Pape de Vincennes, est le seul à compter huit victoire dans cette épreuve mythique. Il devance largement l’italien Alexander Finn (6) et le belge Jos Verbeeck (4), toujours en activité. Helen Johansson est la seule femme a l’avoir gagné en tant que driver. Elle avait alors 33 ans, lorsqu’elle s’imposa avec Ina Scott en 1995. Henri Levesque détient le record de victoires avec sa casaque, puisqu’il a vu ses couleurs franchir le poteau en tête à cinq reprises (notamment avec la championne Roquépine, de 1966 à 1968).
Cette année, Franck Nivard et Ready Cash tenteront donc d’entrer dans la légende. Le cheval en rejoignant Uranie, Roquépine et Bellino II, et le driver en imitant son ainé Jos Verbeeck.
Médiatisé sur trois continents, retransmis dans une trentaine de pays à plusieurs millions de téléspectateurs, l’épreuve dotée d’un million d’euros devrait encore offrir un magnifique spectacle.
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