Prix d’Amérique 2016 : Elever un crack, ça peut rapporter gros

- - AFP
Qui n’a jamais rêvé de posséder son propre club de football ou de gérer sa propre écurie de Formule 1 ? Mais si la course automobile ou le football nécessitent des fonds importants, posséder son propre trotteur reste un investissement accessible à beaucoup de monde et à la portée de presque toutes les bourses.
En 1986 par exemple, un modeste entraîneur normand achète un yearling (Pur-Sang anglais) pour la modique somme de 762 euros. Deux ans plus tard, Ursulo de Crouay, le petit cheval qui ne payait pas de mine, remporte son premier semi-classique au monté, le Prix Félicien-Gauvreau. Aujourd'hui, retraité des courses, il aurait rapporté plus d'un million de gains à son heureux propriétaire. Preuve qu'avec un petit budget on peut rivaliser avec les plus grandes écuries...
Autres exemples très caractéristiques : Idéal du Gazeau acheté 1500 euros par son propriétaire dans les années 1970, il aurait rapporté à ce dernier plus de deux millions d'euros. Jag de Bellouet, acheté 6700 euros pour un total des gains de plus de quatre millions d'euros. Plus de deux millions d'euros encore pour Meaulnes du Corta, ce trotteur français acheté 8000 euros par un entrepreneur non-initié aux courses hippiques.
Devenir propriétaire d'un trotteur
Le prix de départ d'un trotteur aujourd'hui est en moyenne de 1500 euros, soit le prix d'un scooter ! En France, 4400 personnes sont propriétaires. Selon une étude de France Galop, 89% des investisseurs sont motivés par l'ambiance de la course et 72% d'entre eux se déclarent animés par un esprit de compétition.
Pour devenir propriétaire, il suffit simplement d'être majeur, d'avoir un casier judiciaire vierge et de justifier des ressources financières suffisantes. Une fois l'agrément reçu du ministère de l'Intérieur, à vous le grand frisson et le jackpot !
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