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Avec la « Global Poker League », Alexandre Dreyfus vise la révolution

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Sur la lancée positive des premiers « Global Poker Masters », son bébé, Alexandre Dreyfus lance la Global Poker League, une ligue professionnelle fermée qui opposera des équipes de poker sur le modèle des franchises de sport US.

Le coup est ambitieux, à l’image du dynamique patron Alexandre Dreyfus, inventeur d’une Global Poker League (GPL) au succès remarqué. Sa nouvelle idée ? Créer une ligue professionnelle de poker, la Global Poker League, au sein de laquelle des équipes s’affronteront. Le concept a le chien de l’inédit sur une planète poker à l’ordinaire individualiste. Selon son inventeur, il s’agit tout simplement du projet le plus fou dans le monde du poker depuis des années, sur lequel il prévoit d’investir entre 3 et 5 millions de dollars Le calendrier de cette GPL est déjà bien avancé et la compétition pourrait débuter fin août 2015, jusqu’à la fin de l’année.

Quelles équipes ?

Cette ligue de poker mettrait donc aux prises huit équipes qui s’affronteraient pendant au moins 10 semaines lors de la première année. Dix rendez-vous sont ainsi prévus, qui se grefferont sur d’autres évènements, à l’image de ce qui a été fait pour les « Global Poker Masters », organisés en marge de l’EPT Malte. Ces équipes seront composées de sept joueurs et répondra à une composition bien précise. Chaque propriétaire en passera d’abord par une draft pour choisir trois joueurs parmi les 300 premiers du classement du Global Poker Index (propriété d’Alexandre Dreyfus). A ce trio s’ajoute deux wildcards, choix du propriétaire, puis deux qualifiés (un live et un online). « Nous avons déjà quatre futurs propriétaires d'équipe à nos côtés, annonce Dreyfus. Les équipes seront détenues par des joueurs de poker ou des fans de poker qui vont investir de l'argent, non pas pour jouer eux-mêmes, mais pour créer une marque identifiable. »

Quel prizepool ?

Chaque propriétaire d’équipe paie un droit d’entrée qui constitue le gros du prizepool. « Un prizepool sensiblement augmenté par l'argent ajouté par le GPL. A la fin de la saison, les équipes en tête du classement se partageront le prizepool », explique Alexandre Dreyfus au site pokernews. Les joueurs ne débourseront donc pas un centime pour participer, les frais annexes étant également à la charge des propriétaires. « Le GPL ne se substituera pas à leurs activités professionnelles, poursuit l’organisateur. Ce sera juste une cerise sur le gâteau, qui leur apportera plus d'exposition, du succès et de l'argent pour les meilleurs. » C’est là l’une des bonnes idées de la GPL. Coller aux plus gros évènements pour permettre aux plus grands joueurs de s’installer à la table de la ligue en plus des tournois.

Quel format ?

« Il est encore un peu tôt pour parler du format, prévient Dreyfus. Nous avons beaucoup appris des « Global Poker Masters », que nous espérons améliorer. Notre mission est de réduire la variance, et de donner la possibilité de développer une réelle stratégie d’équipe. Comme à Malte, nous diffuseront en live stream chaque évènement. Nous avons un deal avec Twitch, et nous sommes en discussion avec d’autres partenaires médias. Il est clair que nous prenons un gros risque. Mais c’est un superbe projet à développer. Il connecte le poker live et online. Et il n’entre pas en concurrence avec les circuits existants. »