Le poker comparé à l'alpinisme

Antoine Vannini, consultant poker RMC. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE
Poker et alpinisme, 2 discipline similaires
Aujourd’hui je vous épargne les mathématiques pour me concentrer sur des questions sportives au poker. Non pas que je doute de votre niveau en algèbre, mais bien parce que c'est tout de même cet aspect là qui fait le sel de ce jeu de cartes, et qui nous a tous rendu “addicts”.
Alors non, je ne vais pas vous parlez des passerelles qui lient le milieu sportif au poker (car finalement, ce n'est pas un sport, plutôt une discipline), et qui expliquent qu'on retrouve aujourd'hui un ancien footballeur, un nageur, un judoka ou pire, des escrimeurs à tous les coins de table. Non, je vais parler d'alpinisme, que je n'ai jamais pratiqué, d'ailleurs, mais qui illustre de manière précise la vision de notre progression au poker.
Les objectifs et les outils pour réussir
Déjà, en termes d'objectifs. La pratique des deux disciplines sera bien différente selon chaque individu, et ses paramètres personnels, son aversion au risque, sa condition physique et mental ou encore le temps qu‘il consacre à sa passion. La phase où l'on choisit le format qui nous convient et où l'on découvre le jeu.
Une fois ces objectifs définis, on saura s'outiller afin de maximiser notre sécurité. On sera à même de choisir un rythme de progression toujours adapté à notre niveau objectif. C'est la phase où l'on apprend le jeu, en adoptant une gestion de bankroll, et en puisant dans les nombreuses ressources théoriques pour progresser.
L'erreur est souvent fatale
Dans les deux disciplines, l'erreur coûtera chère, et nous fera descendre plus vite que l'on est monté. Il faudra savoir remonter, ou tout simplement accepter l'échec et savoir ré-évaluer ses objectifs. Je parle de variance pour ceux qui ne suivent pas. Il n'y a pas de sommet au poker, finalement c'est le temps que l'on passe sur les parois à apprendre et à se “casser la gueule” pour remonter plus haut qui fait qu'on aime ce jeu.
Comme dans tous les sports, il sera toujours question de maîtrise de soi, de patience, de courage et de volonté si l’on veut exceller. La principale différence étant qu'au poker, n'importe qui peut devenir champion du monde en mangeant des chips en pyjama. C'est pas pour autant qu'on le verra un jour au sommet du Mont-Blanc.