Raymond Domenech : "J'ai le rythme cardiaque qui monte à 180"

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Comment vous sentiez vous avant de débuter le tournoi ?
J’étais très excité à l’idée de disputer le tournoi dans cette salle immense. En arrivant dans la Grande Halle on est impressionné par ces tables à perte de vue. Malheureusement, la journée a été trop courte pour moi. Je perds avec AQ contre KQ. J’avoue que je n’ai pas très bien compris pourquoi il m’a suivi mais bon c’est aussi ça la beauté du poker.
Comment avez-vous vécu cet événement ?
C’est une ambiance hyper sympa, il n’y a aucune pression. Le fait que les gens donnent les cartes eux même et que l’enjeu ne soit pas énorme rend le tournoi très agréable. Le but est de se rassembler, de se réunir entre amateurs de poker et d’aller le plus loin possible. Cet événement est un pur bonheur pour les amateurs car il n’existe aucune pression, c’est un poker familial. En revanche, comme en sport, le poker crée toujours de belles émotions.
D'ailleurs, selon vous, le poker peut-il s’apparenter à un sport ?
Oui clairement ! Au poker, il m’arrive d’avoir de grosses montées d’adrénaline comme en sport de haut niveau. Quand je reçois de très bonnes cartes et que je fais une grosse mise, j’ai le rythme cardiaque qui monte à 180 pulsations minute. Il est clair que le poker crée des sensations et des montées de stress assez extraordinaires.