
Florent Gautreau : « Il n’y a pas de fatalité »

Il y a un chantier dont le Conseil d’éthique devrait se saisir. Ça concerne ce qui se dit sur les bancs de touche. Ça me semblerait pas très compliqué de prévoir une sanction dés que quelqu’un d’autre que l’entraîneur, ouvre la bouche sur le banc de touche. Entre les remplaçants, les kinés, dés qu’il y a un tacle à dix mètres du banc, c’est un véritable chœur des pleureuses, c’est insupportable. Ce n’est pas la peine d’avoir un Conseil de l’éthique s’il n’y a pas d’arsenal répressif. Ça peut aller du retrait des points à des amendes. Il ne faut pas croire qu’il y a une fatalité dans cette contestation. Il existe des entraîneurs qui ont renoncé à critiquer l’arbitrage. Laurent Blanc, par exemple, ou Eric Gérets, ont fait ce choix-là. Ils arrivent à faire leur métier, à faire gagner leur équipe sans avoir à critiquer les arbitres. On devrait communiquer sur ces cas positifs pour changer les comportements.