RMC Sport

Marc Ambrosiano:"Roulés dans la farine!"

Nouveau, les membres de l'After vous délivrent leur pensées!

Jean-Michel Aulas l’avait promis-craché à ses supporters et à l’ensemble du football français. Son OL allait, un jour ou l’autre, gagner la Ligue des champions. C’était écrit. Tellement son équipe était belle, tellement c’était la meilleure. La preuve, depuis sept ans, les Lyonnais survolaient la Ligue 1, ce championnat de rêve vanté à longueur de communiqués par Frédéric Thiriez, pour le coup plus VRP que LFP. Et nous, pauvres gogos, on a gobé ces fadaises. Histoire de vibrer les mercredis soirs devant notre télé. On se disait bien que Juni et ses frères avaient de plus en plus de mal à exister à ce niveau. Mais le mirage aulasien a duré, duré…

Et puis patatras ! L’humiliation du Camp Nou a rompu le charme. Débarrassé de ses faux-habits de cador, le Lyon de la savane s’est transformé en descente de lit. Il symbolise aujourd’hui les limites sportives et économiques d’un football français relégué en troisième division européenne. Un constat que s’est d’ailleurs empressé de dresser le président lyonnais sitôt le naufrage consommé. Alors le doute s’est instillé rapidement. Les discours de grandeur d’Aulas étaient-il sincère ? En ne recrutant depuis des années que les meilleurs joueurs de Ligue 1, l’OL avait-il en tête de remporter la Ligue des champions ou de poursuivre simplement sa domination sans gloire sur le championnat de France ? Tout porte à croire que la seconde hypothèse est la bonne et qu’il nous a gentiment roulés dans la farine.

Réactions