PSG: malgré les difficultés en Ligue des champions, Rothen ne veut pas de changement de politique

Le PSG doit-il se remettre à signer des stars pour performer? Alors que le club parisien rencontre des difficultés à obtenir des performances en Ligue des champions, Jérôme Rothen répond dans l'émission Rothen s'enflamme sur RMC qu'il ne faut pas que le Paris Saint-Germain change de cap, après avoir abandonné cette idée de sortir le chéquier.
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"Le PSG doit-il investir dans des stars? Certainement pas. Je ne comprendrais venant du club qu'il y ait un tel investissement au mercato d'hiver. Je les ai critiqué quand ils ont fait ça, ils ont changé de stratégie il y a deux ans. Aujourd'hui ils ont une équipe tournée vers le collectif. Ce sont les individualités qui te font gagner des matchs, mais au sein d'un collectif", rappelle-t-il.
"Ne pas faire de chèque pour faire un chèque"
"Gyökeres ce n'est pas lui qui va régler tous les problèmes du Paris Saint-Germain", assure Jérome Rothen. "On a vu que le PSG avait des problèms d'efficacité en Ligue des champions, il faut qu'ils règlent la chose. Mais dans l'effectif tu as Gonçalo Ramos, qui est blessé depuis le début de la saison. Il va revenir et il va marquer, et tu n'as pas forcément besoin de Gyökeres."
"Je les encourage aujourd'hui à ne pas faire de chèque pour faire un chèque. Il y a des manques et on le voit en Ligue des champions. Mais il faut laisser du temps. Dans le temps que tu laisses, il faut que l'équipe progresse", plaide-t-il. Mais pour autant Jérôme Rothen rappelle que le PSG n'acceptera pas une accumulation de contre-temps.
"Si tu fais une année où tu te fais sortir de la Ligue des champions, en Ligue 1 tu vas être champion sans forcément donner suffisamment satisfaction parce que les autres montrent de grosses limites. Et tu crois que le propriétaire du club va se satisfaire de ça? Il va ressortir le carnet de chèques. Mais les autres joueurs que tu as recruté très cher il va falloir les faire partir. Si Kolo Muani et Gonçalo Ramos sont toujours là tu en fais quoi? Tu vas avoir trois numéros neuf?"