P. Berbizier : "On me prend pour un malade mental !"

"Mr Revol, le président de la Ligue de Rugby, m'insulte de "parano", de "malade mental". J'en prend acte. Moi quand je parlais de "sourire de faux-cul", je l'ai fait à la sortie des vestiaires, à chaud, où je venais de voir des joueurs abattus, victimes d'une injustice. J'estime qu'il n'est pas normal qu'un président de Ligue s'exprime le lendemain d'un match et formule de telles insultes. Je me demande lequel de ces deux termes est le plus diffamatoire".
"Aujourd'hui, que les choses soient claires. Le vrai débat est le sens de l'injustice. Je défends des joueurs qui ne méritent pas de perdre dans de telles conditions. L'arbitre de touche a été suffisant et a participé à dénaturer le match. En une intervention, il a changé le cours du match avec une triple sanction. Même pour Clermont cela doit être compliqué, on doit les respecter et ne pas laisser le doute plané sur leur victoire".
"Je suis légaliste, prêt à écouter le président de la Ligue. Seulement, qu’il ne se trompe pas de mots quand il me parle. C’est un système qui s’auto-protège. Il attaque pour ne pas se défendre. Moi je défendais le sentiment d’injustice de mes joueurs."