Chabal : « Faisons comme les Gallois »

Sébastien Chabal et Bernard Laporte ont passé au scanner la défaite du XV de France au pays de Galles (27-6) ce lundi dans le Moscato Show. Avec l’espoir qu’elle serve de leçon aux Bleus pour la suite du Tournoi.

Bernard Laporte

« Les médias, qui ont parlé de Grand Chelem après deux victoires, il faut quand même être sérieux. Le pays de Galles a gagné les deux derniers Tournois. Avant de parler de Grand Chelem, parlons déjà de battre le pays de Galles. Je dis ça pour défendre les joueurs de l’équipe de France et le staff, qui eux ne parlaient pas de Grand Chelem. Parce qu’ils ne savaient pas trop où ils allaient. C’est pénible d’entendre ça, le Grand Chelem, après deux matchs, ça m’agace ! Sur ce match face aux Gallois, ce qui est navrant, c’est qu’on est battu dans tous les duels. Notre mêlée est dans la difficulté. Sur le un-contre-un, on perd systématiquement. On joue à reculons, on n’est pas capable d’avancer une fois.

C’est ça qui est navrant, face à un pays de Galles qui n’a pas la meilleure équipe qu’on ait vue ces dernières années. Ils en avaient pris 25 en Irlande. Ils étaient dans le doute. Ils étaient bons à chopper. Mais au contraire, c’est eux qui nous agressent, qui nous pressent, qui nous démontent en mêlée. On n’arrive pas à les contrer en touche. C’est ce qui est décevant. Après, restons positifs, on peut toujours gagner le Tournoi. Partons là-dessus. Il reste deux matches à jouer. Cherchons à grandir mais ne masquons pas les vérités. On doit perdre contre l’Angleterre, on a du mal à battre l’Italie et on est inexistants contre le Pays de Galles. Il va falloir remettre les choses dans l’ordre. Ça ne sera pas simple d’aller en Ecosse. Il faut y aller avec de l’humilité. »

Sébastien Chabal

« En regardant le match qu’on a fait contre les Gallois, on s’aperçoit qu’on a été pris de partout, principalement sur l’aspect physique. Donc pour le prochain match, faisons comme les Gallois. Ils sortaient d’une grosse désillusion en Irlande, ils avaient pris une belle branlée, leur sélectionneur les a remontés comme des pendules. Ce n’est pas la meilleure équipe du pays de Galles qu’on ait vue. Mais ils avaient envie de ferrailler du Français et avancer. C’est eux qui ont gagné les duels. Il faut s’inspirer de ça. Parce que quand tu recules, tu as beaucoup moins de solutions. Il faut déjà commencer à avoir l’envie d’avancer et après le rugby est simple. Il faut se remettre la tête à l’endroit et le petit Jules Plisson va refaire les bons choix, Bastareaud va arriver lancé comme un frelon. Le rugby, ce n’est que ça, c’est facile. »

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La rédaction