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Champions Cup: nouvelle désillusion pour le Racing, battu par le Leinster

Teddy Thomas

Teddy Thomas - AFP

Deux ans après sa première déception européenne contre les Saracens, le Racing est une nouvelle fois tombé en finale de Coupe d'Europe. Au terme d'une rencontre verrouillée et sans essai, la bande des Racingmen a craqué en fin de match face au Leinster (15-12), désormais couronnée à quatre reprises dans la compétition.

Un suspense fou et la déception au bout. Au terme d'une finale de Champions Cup accrochée et sans essai, les Racingmen se sont inclinés ce samedi face au Leinster (15-12), toujours invaincu en finale européenne et qui décroche son quatrième trophée dans la compétition (2009, 2010, 2011, 2018). Deux ans après son échec contre les Saracens, le Racing, qui avait l'occasion de devenir le quatrième club français lauréat de la compétition après Toulouse (quatre titres), Brive (un titre) et Toulon (trois titres), a craqué en toute fin de match sur une pénalité d'Isa Nacewa.

Une finale qui s’est disputée sans Dan Carter, lui qui rêvait sans doute d'être décisif dans ce choc, son ultime chance de remporter le seul titre majeur manquant à son incomparable palmarès. Touché aux ischios-jambiers, l'ouvreur néo-zélandais de 36 ans devait prendre place sur le banc et probablement entrer en jeu en cours de match. Un autre coup dur a frappé le Racing après seulement deux minutes de jeu, avec la blessure de l’ouvreur sud-africain Pat Lambie au genou droit. Il a été remplacé poste pour poste par Rémi Talès, amené initialement à remplacer Carter sur le banc.

Nacewa fait la différence

Pas de quoi déstabiliser les ouailles du duo Laurent Labit - Laurent Travers, déjà privés sur blessure de leur demi de mêlée Maxime Machenaud, de leur talonneur et capitaine historique Dimitri Szarzewski et leur arrière Brice Dulin. Propulsé dans le XV de départ avec le forfait de Machenaud, Teddy Iribaren a pris ses responsabilités d’entrée, en ouvrant la marque sur une pénalité à 45 mètres. Un premier coup de pied rentrant précieux, dans un début de match fermé sous la pluie de Bilbao. Et qui a donné le ton d’une première période où les Ciel et Blanc auront affiché un beau visage.

A égalité à la pause (6-6) face à des Irlandais menés de leur côté par un Jonathan Sexton tout aussi adroit qu’Iribaren face aux poteaux, les Racingmen ont su ne pas relâcher leur pression au retour des vestiaires. Ils ont aussi profité de la soudaine maladresse de Sexton, coupable de deux pénalités manquées à la 49e et à la 57e. Multipliant les temps de jeu et cherchant les fautes adverses, le Racing a une nouvelle fois vu Iribaren faire la différence sur une pénalité en bord de touche à la 71e, mais le Leinster est une nouvelle parvenu à recoller au score grâce à Isa Nacewa à la 74e.

Toujours aussi accrocheurs, les Irlandais ont finalement pris les devants pour ne plus les lâcher à la 79e sur une nouvelle pénalité de ce diable de Nacewa. L'ultime drop tenté par Talès n'a rien changé. Après avoir fait jeu égal avec le Leinster, mais sans parvenir à emballer la rencontre, le club francilien a bien perdu sa deuxième finale européenne. Et devra désormais digérer cet échec pour se tourner vers le Top 14 et aller chercher le Bouclier de Brennus

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RR