De la revanche dans l’air…

Les Toulousains retrouvent le Leinster, ce samedi (16h45), en demi-finale de la Coupe d’Europe.

Un match à expier et une page d’histoire à écrire. Quatre ans après avoir été humilié par le Leinster (35-41), sur sa pelouse, en quart de finale de la Coupe d’Europe, le Stade Toulousain retrouve la Province irlandaise, tenante du titre, samedi après-midi (16h45), au Stadium. La défaite est restée en travers de toutes les gorges toulousaines. « Je sais comment le Leinster nous a pris en 2006 et quels joueurs étaient passés à côté », lâche Guy Novès.

L’entraîneur emblématique des Rouge et Noir et ses troupes attendent cette revanche avec impatience. Michael Cheika, l’entraîneur du Leinster et futur coach du Stade Français, en est conscient. « Ça va être une grande bataille. C’est le match le plus important depuis cinq ans ! » Et pour cause, son équipe rêve d’être la première à soulever deux fois consécutivement le trophée, depuis Leicester en 2001 et 2002.

Abonné des demi-finales (il en a remporté cinq sur huit), le Stade Toulousain, lui, attend un quatrième sacre européen après ceux de 1996, 2003 et 2005. Samedi, les Haut-Garonnais pourraient profiter de quelques absences de poids dans la ligne des trois-quarts irlandais. Gordon D’Arcy, Girvan Dempsey et Fergus Mc Fadden sont incertains. Jonathan Sexton a quant à lui d’ores et déjà déclaré forfait.

Des Irlandais plus frais

Au-delà de ses petits soucis, les Irlandais arrivent à Toulouse en pleine forme. Michael Cheika a laissé au repos pas mal de titulaires en Ligue Celtique la semaine passée. Dans le même temps, le Stade Toulousain devait s’employer pour vaincre Castres et s’emparer d’une cinquième place synonyme de barrage à domicile.

Vincent Clerc avance cependant sereinement vers ce rendez-vous décisif. « On insiste beaucoup sur la récupération, souligne l’ailier international. Il faudra faire 80 minutes complètes, mais nous sommes prêts. » Pas de quoi perturber non plus Louis Picamoles. « Mentalement et physiquement nous seront prêts à 300% », jure le troisième ligne toulousain. La condition sine qua non pour s’inviter à la quinzième finale de la Heineken Cup au Stade de France, le 22 mai prochain.