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Dominici : « Ça se jouera contre les Harlequins »

Dominici, passé entraineur cette saison, harangue les joueurs du Stade Français.

Dominici, passé entraineur cette saison, harangue les joueurs du Stade Français. - -

Le Stade Français a pris une option pour les quarts de finale de la Coupe d’Europe en s’imposant à Llanelli contre les Scarlets (37-15), avec la tête un peu à la venue de Toulouse samedi en championnat…

Christophe Dominici, le Stade Français a signé une victoire en deux temps, après une première période compliquée…
En première mi-temps, on a pris le bâton pour se faire battre. On leur a dit ‘prenez le ballon et amusez-vous’, et on a pris des séquences, grâce à des très bons joueurs, ils ont 13 internationaux, et ils nous ont mis en difficulté. La deuxième mi-temps a été maitrisée, et nous a permis d’assister à un très bon match, avec le point du bonus. C’était mal engagé, et on a su réagir.

Avez-vous recadré les joueurs dans le vestiaire ?
Pas de soufflante. Les matches de ce niveau là ne méritaient pas de soufflante. On a été trop approximatif, je le répète. On a joué trop au pied, sous la pression.

Comment abordez-vous les prochains jours ?
On reçoit Toulouse, les champions de France et les vice-champions d'Europe, voilà notre état d’esprit. On a fait neuf matches, avec des bons et des moyens, mais pour l’instant on est là, les fondamentaux sont costauds, et ça c’est important. On va jouer le « Grand Stade » toulousain qui a dit qu’il mettrait son équipe B... Je n’espère pas. J’espère que Toulouse mettra ses joueurs valides pour nous affronter. Llanelli l’a fait, on a vu le spectacle que ça a donné. J’espère que Toulouse mettra sa plus grande équipe.

La double confrontation contre les Harlequins sera-t-elle décisive pour un billet en quart de finale ?
Tous les matches sont décisifs. Il y en a six, on en a gagné deux, il en reste quatre. Il faudra battre les Harlequins deux fois pour envisager un quart à domicile. Toutes les poules sont dures. Le niveau s’élève en Top 14, il s’élève aussi en H Cup. Notre objectif est d’aller le plus loin possible.

La rédaction - Julien Landry