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Le Racing n’a pas fait le poids

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Pour leur baptême du feu en Coupe d’Europe, les Parisiens ont subi la loi implacable de la province du Leinster (22-38), vainqueur de l’épreuve en 2009.

A toute allure, ils ont dû quitter le vestiaire du Royal Dublin Society et attraper leur avion. A peine le temps de digérer la sévère défaite concédée en terre irlandaise face au Leinster. Là aussi, c’est allé un peu trop vite pour les ouailles de Pierre Berbizier, dépassés en rythme, en vitesse, en intensité. Cinq essais ont récompensé la domination de la province du Leinster, dont deux avant la pause qui l’avait idéalement lancée (21-6).

Sans 10 de métier

Si Vulivuli était le premier Racingman de l’histoire à passer la ligne adverse (56e), il était déjà bien trop tard. Trois essais des Irlandais après la pause leur offraient la tête de la poule. Après quatre-vingt petites minutes sur la scène continentale, les Parisiens évaluaient d’un œil morne le fossé qui les séparent encore du très haut niveau européen : « On fait des petites fautes d’inattention alors qu’on est bien dans le match. On a manqué de rigueur. En Coupe d’Europe, avec ce manque de vigilance, on se retrouve derrière la mine alors qu’on peut prendre le bonus défensif » a regretté le demi d’ouverture francilien d’un jour.

Car sans Hernandez ni Wisniewski, blessés, Pierre Berbizier s’est retrouvé sans 10 de métier. Fillol s’y est donc collé mais n’a pu organiser le jeu des Ciel et Blanc à sa convenance face à l’agressivité des locaux. Leur deuxième match européen, samedi prochain, aura un goût de Top 14 avec la réception de Clermont. Une aubaine peut-être pour marquer ses premiers points en H-Cup face à une équipe battue à Colombes voici un mois (28-17).

S.B.