Les clubs français montrent leurs muscles

Guy Novès, manager du Stade Toulousain - -
Toulouse et Clermont, les gros bras
Toulouse, champion d’Europe en titre, ne s’exprime jamais mieux que sur la scène continentale : « Lorsqu’on s’engage en H-Cup, on arrive avec beaucoup de plaisir », résume Guy Novès, le manager du Stade toulousain. Les Rouge et Noir ont hérité d’une poule à leur mesure avec Glasgow, les Wasps et Newport. L’an passé, Clermont a mis ses lèvres dans le premier quart de finale de son histoire. L’ASM brûle d’y revenir. Champion de France, l’équipe de Morgan Parra veut étendre son joug à l’Europe. Les Jaunards ont les armes pour assumer leur ambition. A condition de passer sur le corps du Leinster, des Saracens et du Racing-Métro…
Racing et Toulon, les découvreurs
Bizuths de la H-Cup, les deux clubs débarquent avec des crocs à faire des trous dans gazon anglais. Mais ces chiens affamés ont deux discours bien différents. Le Racing, beau leader du championnat, balancé dans une poule infernale avec le Leinster, les Saracens et Clermont, fait profil bas à l’image de Lionel Nallet : « On a une base qui donne des résultats sur le championnat. On va essayer d’imposer notre jeu sur les équipes du continent afin de pouvoir se jauger ». Tout le contraire de Toulon. Le capitaine sud-africain du RCT, Joe Van Niekerk, parle avec l’assurance des gens du Sud : « Je suis confiant car nous avons l’équipe pour faire la différence. On peut passer. » L’Europe, le rêve de Mourad Boudjellal ! Il faudra pourtant se lever tôt pour s’extirper des griffes du Munster, des London Irish et des Ospreys.
Perpignan et Biarritz, les outsiders
Perpignan et Biarritz ont les moyens de brouiller les cartes. Les Usapistes ratent depuis deux ans les quarts de finale. « C’est l’un de nos objectifs, prévient le pilier catalan Nicolas Mas. Ce quart de finale est très attendu à Perpignan mais il y a beaucoup d’épreuves avant. » L’an passé, Biarritz avait sauvé une saison passable en Top 14 en atteignant la finale face au Stade toulousain. Le championnat reste la priorité pour Harinordoquy et les siens qui ne veulent pas voir plus loin qu’une éventuelle qualification en quart de finale. Le CO Castres, lui, essayera de ne pas en rester aux utilités, avec un effectif qui ne permet pas de courir deux lièvres à la fois. Une course de fond qui délivrera ses premiers enseignements dès la fin du mois sur les capacités des uns et des autres.