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"Pas des fans, des compétiteurs": le XV du Portugal n'a pas prévu de (trop) respecter son adversaire gallois

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Les jeunes loups portugais se préparent à entrer dans leur Coupe du monde ce samedi face au pays de Galles. L'occasion de rappeler au monde du rugby qu'ils ne sont pas venus faire du tourisme en France.

Tout sauf des figurants. Si le Portugal aborde cette Coupe du monde de rugby avec la pancarte du petit poucet dans le dos, il n'a pas pour autant prévu de se laisser marcher dessus. Qualifiés pour la deuxième fois de leur histoire, ceux que l'on surnomme Os Lobos se refusent à endosser le costume de chair à canon, comme l'explique l'entraîneur des avants David Gérard.

"Moi, si je suis venu pour cette Coupe du monde, c’est pour rêver", explique-t-il.

Les rugbymen portugais sont ainsi bien décidés à jouer leur chance à fond, aussi infime soit-elle. Quitte à s'inspirer des plus improbables productions hollywoodiennes. "Je suis fan de films de sport et chaque film de sport, c’est un exploit. Je me dis que si il y a eu tous ces films, c’est qu’à un moment donné, un exploit peut arriver et j’espère qu’il sera de notre côté. Un exploit se crée, ça n’arrive pas tout seul", poursuit le coach lusitanien.

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"Pas des fans, des compétiteurs"

Pourtant, le menu s'annonce corsé. Placés dans le groupe du pays de Galles et de l'Australie, les hommes de Patrice Lagisquet vont devoir s'employer pour rivaliser avec leurs prestigieux adversaires. Pourtant, pas question pour David Gérard de laisser ses joueurs regarder les grosses nations autre part que droit dans les yeux.

"Je ne veux pas qu’ils soient fans des Gallois, des Australiens", poursuit-il.

"On n’est pas des fans, on est des compétiteurs. Si on est venu en Coupe du monde, c’est pour représenter un pays, se battre pour son pays et aujourd’hui, en étant fan des autres, on n'y arrivera pas", conclut le technicien. Les adversaires sont prévenus.

Léna Marjak avec FDLT