Dominici : « Sélectionneur ? Pourquoi pas… »

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Christophe Dominici, après votre expérience au Stade Français, vous êtes un peu éloigné du rugby. Comment occupez-vous vos journées ?
En, fait quand on aime les défis et les rencontres, on fait forcément des projets qui nous tiennent à cœur. Donc j’ai préparé un diplôme d’entraîneur qui a d’ailleurs été validé. Voilà on se forme. Mais tout cela se fait normalement. Ça fait partie d’une carrière de sportif. On arrête alors qu’on est encore jeune.
Est-ce qu’un jour vous retrouverez le milieu du rugby ?
Aujourd’hui, c’est encore un peu flou. Mais le challenge et les hommes me plaisent. Je le reconnais, le défi est en moi. Ma personnalité me pousse à être dans l’échange. J’aime les gens et transmettre fait partie du cycle de la vie.
Marc Liévremont a déclaré qu’il quitterait l’équipe de France après la Coupe du monde 2011. Envisagez-vous de prendre sa succession ?
On ne peut jamais dire jamais… Après ce sont des postes qui font rêver. Si on jour, on avait dit à Bernard Laporte qu’il serait ministre (rires) ! Pareil pour son poste d’entraîneur de l’équipe de France. Après, ce sont des situations et des concours de circonstance.
Concrètement, être sélectionneur du XV de France cela vous intéresserez ?
Oui, pourquoi pas…C’est un défi avec les hommes. Quand vous occupez ce poste là, il y a beaucoup d’adversité. Donc oui, ça peut être un challenge magique et très excitant.
Ce samedi pour la 10e journée de Top 14, la rencontre Stade Français – RC Toulon va forcément vous intéresser au premier plan…
C’est vrai. Ce sont les deux seuls clubs où j’ai joué en professionnel. Ces deux équipes m’ont marqué à vie même si elles ont deux identités bien différentes.
Avec Mourad Boudjellal à Toulon et Max Guazzini à Paris, on est en présence de deux présidents très médiatiques. Sont-ils comparables ?
Ce sont deux personnalités assez différentes. Tous les deux touchent à la communication et s’adressent à une grande partie de la population. Après Mourad n’a pas gagné alors que Max a beaucoup gagné. Mais les deux hommes dérangent. Tous les deux ont autre chose en commun : ils ont repris des clubs qui n’allaient pas bien…
Pensez-vous que Mourad Boudjellal se soit inspiré de Max Guazzini dans sa façon de gérer son club ?
En ce moment, Mourad est en train de redonner des couleurs au RCT. Il trouve des budgets et fait venir des joueurs qui remplissent des stades. Il a une ligne directrice, la suit et l’assume. Donc chapeau !