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Dusautoir : « Il y a de l’impatience »

Thierry Dusautoir avec Emile Ntamack

Thierry Dusautoir avec Emile Ntamack - -

Le capitaine de l’équipe de France attend de pied ferme le coup d’envoi du premier test-match des Bleus face à l’Irlande (samedi à 20h45) en préparation de la Coupe du monde. Tout en minimisant les retombées d’une éventuelle défaite.

Thierry, sentez-vous de l’excitation à la veille de votre premier match de préparation face à l’Irlande ?

Il y a de l’impatience. Ça fait un mois et demi qu’on se prépare et qu’on fait énormément de physique. On est évidemment heureux de retrouver le terrain et le ballon. C’est une période qui est toujours la même avant un début de saison. On va voir où on en est et à quel niveau on va être sur le premier match. C’est un sentiment tout à fait normal.

Est-il impératif de le gagner pour la confiance ?

La Coupe du monde commence pour nous le 10 septembre (face au Japon, ndlr). L’objectif est d’être prêt ce jour-là et pour l’ensemble de la compétition. Les deux matches face à l’Irlande sont des étapes supplémentaires dans la construction de l’équipe et dans la préparation de la Coupe du monde. On joue un match pour le gagner, ça me semble logique.

Une défaite pourrait-elle gripper la machine ?

Je le répète, le plus important, c’est le 10 septembre. Que ça se passe bien ou mal samedi, on regardera d’abord ce qu’on aura produit. On a vraiment intérêt à penser à notre jeu et à ce qu’on va donner. On est encore en période de préparation, le résultat qui compte est celui qu’on aura lorsqu’on débutera la Coupe du monde.

« Bordeaux, une ville que je connais bien »

Il s’agira du dernier match sur le sol français avant le départ en Nouvelle-Zélande. Il faudra terminer en beauté, non ?

On a senti depuis le début de la préparation pas mal de ferveur derrière nous. On a envie de rendre tout ça aux supporters du XV de France. On a envie qu’il y ait une belle fête à Bordeaux. Ça passera par une belle prestation.

Est-ce particulier de revenir à Bordeaux, où vous avez débuté votre carrière professionnelle ?

C’est une ville que je connais bien. J’ai ma famille qui y vit. Il y aura pas mal d’amis et ma famille dans les tribunes. Ce sera un moment particulier pour moi de venir avec l’équipe de France en tant que capitaine. A l’époque, je pensais à l’équipe de France, oui, mais de là à me dire que je reviendrais jouer à Chaban-Delmas en étant capitaine de l’équipe de France… Je n’avais jamais pensé aller aussi loin.