Dusautoir : « La moindre erreur face aux Blacks, tu la payes cash ! »

Thierry Dusautoir - -
Qu’avez-vous pensé du match d’entraînement disputé cette semaine par « l’ équipe de France B » face aux Auckland Blues ?
C’était un match prévu depuis longtemps. On est venu à 35 joueurs donc il était important que l’ensemble de l’effectif ait du temps de jeu. Tout le monde a comme principal objectif de jouer ces tests face aux All Blacks. Pour concentrer les joueurs sur l’objectif, ce n’est pas trop compliqué.
A titre personnel, dans quel état de forme vous trouvez-vous ?
Je n’étais pas concerné par le match de mardi donc j’en ai profité pour me reposer un peu plus. C’est peut-être le privilège du capitanat. L’essentiel est d’être performant quand on est aligné et jusqu’à présent, ceux qui ont porté le maillot bleu ont été bons. Il faut que ça continue pour enregistrer une victoire face à la Nouvelle-Zélande. Face à eux, tout compte. La moindre occasion doit être concrétisée car c’est très difficile de s’en créer.
Quel est le fil conducteur que vous allez suivre ?
Le fil conducteur, c’est que la moindre erreur, tu la payes cash ! Nous avons perdu deux ballons et ils ont marqué deux essais. C’est assez dur parce que c’est une équipe très opportuniste. La Nouvelle-Zélande est une équipe qui va très vite, qui essaye de mettre beaucoup de rythme dans le match et qui a très vite compris l’importance du jeu au sol et qui est très efficace là-dessus.
Est-ce si dur de la prendre à son propre jeu et de la laisser faire son travail ?
Nous avons surtout pour objectif de jouer notre jeu. Nous avons notre identité, nos forces et nous voulons les appliquer pour le match de ce samedi. C’est important pour nous de ne pas se nourrir des erreurs des Néo-zélandais et d’imposer notre rythme.
Vous allez jouer à Christchurch, un endroit mythique du rugby mondial et pour les Néo-Zélandais, une ville qui a été victime d’un terrible tremblement de terre en février 2011 : avez-vous conscience de cela ?
C’est un peu difficile. Ceux qui sont venus ici pendant la Coupe du Monde en ont entendu énormément parler. Nous évoluons aussi en France avec des joueurs néo-zélandais qui nous ont parlé de ce séisme, de ces gens qui ont énormément souffert, et qui très courageusement, sont restés pour reconstruire la ville. Il y a une atmosphère particulière autour de cette zone. Peut-être que ce match-là revêt une importance spéciale pour les Néo-Zélandais mais nous devons rester concentrés sur nous-même et sur nos objectifs. Nous devons faire abstraction des éléments extérieurs, nous avons déjà assez à penser avec l’opposition que nous aurons demain !
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