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Fédération française de rugby : les chantiers de Bernard Laporte

Bernard Laporte, président de la FFR

Bernard Laporte, président de la FFR - AFP

A la veille du premier comité directeur de l’ère Laporte ce mercredi 14 décembre, tour d’horizon des priorités de la nouvelle équipe dirigeante.

L’ordre du jour de ce premier comité directeur est évidemment très fourni. Mais au-delà des nominations diverses et affaires courantes, plusieurs dossiers lourds se dégagent déjà.

Le Grand Stade enterré

C’était une promesse de campagne du candidat Laporte : la nouvelle équipe veut arrêter le projet tout en respectant les modalités de sorties. Selon Serge Simon, bras droit de Bernard Laporte, à moins de bénéficier d’un financement 100% public, le projet est enterré. Cela implique de renégocier la convention liant la FFR au Stade de France (qui arrivé à son terme le 30 juin prochain), le projet d’itinérance de l’équipe de France pour la Tournée mais aussi pourquoi pas pour le Tournoi des six nations, puisque tous les matchs des Bleus ne nécessitent pas forcément un stade de 80 000 personnes.

Mener à bien la réforme territoriale

C’est une obligation avant le 31 décembre 2017, selon une directive ministérielle. Et c’est un dossier extrêmement lourd et sensible socialement et politiquement. Cela va impliquer, comme dans d’autres sports, des regroupements, des créations de ligues à la place des comités, mais pas de licenciements.

L’arbitrage dans la tourmente

Au menu de ce comité directeur, la suppression de la commission centrale de l’arbitrage (CCA). La direction technique nationale de l’arbitrage dirigée par Joël Dumé et Franck Maciello s’arroge toutes les prérogatives jusqu’alors dévolues à la CCA de Didier Mené (qui était sur la liste de Pierre Camou…). 

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L’équipe de France au centre de toutes les attentions

« Guy n’a pas besoin qu’on lui fixe des objectifs de résultats, Guy n’aime pas prendre des branlées, on peut lui faire confiance ! », assure Serge Simon. Même si le technicien n’aime pas ça, il a consenti à ouvrir le XV de France un peu plus sur le monde des médias, des partenaires et des supporters : passer par Mayotte ou la Réunion en quittant l’Afrique du Sud ou les Antilles quand il s’agit de la tournée en Argentine ou encore Wallis et Futuna et la Nouvelle-Calédonie quand les Bleus reviennent d’Australie ou de Nouvelle-Zélande. La starisation de joueurs voulue par Bernard Laporte, pour aider à la popularité du XV, a été aussi évoquée.

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LD