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Harinordoquy : « Ça va piquer grave »

Imanol Harinordoquy

Imanol Harinordoquy - -

Le troisième ligne tricolore a hâte de débuter le test-match face à l’Irlande (samedi, 20h45 à Bordeaux) après plusieurs semaines de préparation intensive. Le Biarrot est impatient de voir le niveau des Bleus à l’approche de la Coupe du monde.

Imanol, comment avez-vous accueilli l’annonce de votre titularisation face à l’Irlande ?

J’avais pas mal d’appréhension par rapport à cette première composition d’équipe. On avait tous envie de jouer après un mois et demi de préparation. Même si on sait que tout le monde va disputer les deux matches (face à l’Irlande à Bordeaux puis à Dublin, ndlr). Le fait de jouer à Bordeaux, à côté de chez nous, ça donnait encore plus envie de commencer en tant que Biarrots. Ça fait chaud au cœur. C’est une grande fierté de jouer le seul match en France avant la Coupe du monde. Ça rajoute une bonne pression.

Ressentez-vous une excitation avant d’aborder ce premier match depuis de longs mois ?

Ça commence à être un peu long entre la préparation, les entraînements et les journées très chargées. Ce petit break de quatre jours nous a fait du bien. Je ne vais pas dire qu’on ne se supportait plus parce qu’il y a une très bonne ambiance. Mais il fallait changer d’air. En commençant les matchs, on va rentrer dans le vif du sujet. Ça va faire du bien à tout le monde. Samedi, ça va piquer grave. Parce qu’il faut retrouver le rythme du match. Ces deux matchs vont nous permettre d’arriver au niveau. Je regardais les autres équipes et ça joue. Il va falloir être prêt.

Ne craignez-vous pas que ce premier match, avec la concurrence et la pression qui en découlent, ne casse la dynamique du groupe ?

Non. L’important est de rentrer dans la compétition. Contrairement au Tournoi, on est un groupe. Même s’il y aura des changements, on est tous ensemble dans une aventure.

Avez-vous déjà la tête à la Coupe du monde ?

Honnêtement, j‘ai la tête au match de samedi. Le reste, je n’y pense pas encore. Même s’il y a une volonté farouche d’aller au bout, je sais qu’il ne faut pas griller les étapes. Une Coupe du monde, ça se construit. Si j’en ai rêvé ? Honnêtement, on n’a pas eu le temps pour ça.