Harinordoquy : « On joue le Tournoi pour le gagner »

Le Basque veut maintenant voir les Bleus remporter le Tournoi. - -
Imanol Harinordoquy, est-ce délicat de débuter le Tournoi à Murrayfield face à l’Ecosse ?
C’est toujours particulier de débuter un Tournoi, sachant que nous n’avons eu qu’une semaine pour se préparer. On doit retrouver les automatismes. Je ne veux pas dire que nous sommes dans l’inconnu, parce que nous nous faisons confiance et que nous avons un fil conducteur, mais c’est toujours compliqué d’entrer dans un Tournoi. C’est un match important contre une équipe en reconstruction, très mobile, solide défensivement et qui peut enchaîner les temps de jeu. Il faudra faire preuve de patience et de précision. Il ne faut pas les laisser allumer la flamme.
Ressentez-vous plus d’attente depuis la tournée d’automne ?
Forcément, parce qu’il s’agit d’un Tournoi et qu’on joue pour le gagner. Ce ne sont pas des matchs amicaux. Nous sommes des compétiteurs. Au bout, il y a une coupe à gagner. Il y a une mobilisation et un engouement incroyables autour des matchs. On joue pour vivre ces moments. Le moment des hymnes va être impressionnant dans un stade mythique, avec des centaines de cornemuses. On ne connaîtra pas toujours de tels moments dans notre vie.
Le discours de l’encadrement a-t-il changé ?
Pas fondamentalement. On est là pour construire une équipe et enchaîner les victoires. L’attente est toujours la même, même si on doit peut-être gagner en régularité. Une grande équipe est constante, quelque soit l’enjeu et le contexte. Elle se doit d’avoir le même rendement. On a le droit le perdre, à condition de montrer la même constance que dans le match précédent.
Cette confiance est-elle importante pour avancer ?
Bien sûr. Les victoires font gagner de la confiance. Ça se transmet au groupe. Quand on voit un joueur qui transpire la maturité, on se sent plus fort. Le rendement de l’équipe n’en est que bonifié.