Harinordoquy : "Si le XV de France m’appelle, c’est sûr que j’y vais !"

- - AFP
Le Stade Toulousain
« C’est toujours bien de découvrir un nouveau fonctionnement, c’est différent. Je ne peux pas dire si c’est mieux ou moins bien. Moi, j’avais besoin de changement. C’est vrai que c’est toujours excitant de se lancer un nouveau challenge, de découvrir des nouveaux hommes, un nouveau staff et surtout un nouveau stade avec ses supporters. Alors que j’étais censé arrêter en fin de saison dernière après pas mal de soucis physiques, j’ai pu quelque part me reconstruire sur cette saison. C’est sûr que ça fait plaisir de rejouer, de reprendre du plaisir à gagner et surtout de remettre les crampons. »
Le XV de France
« L’équipe de France, tout le monde m’en parle. Forcément, s’ils m’appellent, c’est sûr que j’y vais ! Je ne pourrai pas dire le contraire et je ne pense pas qu’il y ait grand monde qui puisse dire le contraire. Maintenant, c’est prêt et c’est loin en même temps. Vu la physionomie des dernières saisons, je pense qu’ils ont quand même bâti un groupe. S’ils ont besoin d’un peu d’expérience, forcément j’irai en courant. Quand j’ai signé au Stade Toulousain, l’objectif, ce n’était pas de retrouver l’équipe de France parce que j’en étais très loin. Ce n’était pas de jouer la Coupe du monde. J’ai eu la chance de jouer trois Coupes du monde donc je sais ce que ça peut procurer comme sensation. C’est vrai que si j’ai l’opportunité de pouvoir en jouer une quatrième, ça serait vraiment fantastique. Mais j’ai connu tellement de choses cette saison auxquelles je ne m’attendais vraiment pas donc je prends tout ce qu’il y a à prendre. »
Le futur sélectionneur
« C’est toujours un sujet sensible. Il y a la Coupe du monde et ça c’est quand même important. Ça va être aussi une phase de construction pour la suite. Il ne faut pas non plus que cela mette le sélectionneur en porte à faux par rapport à son successeur. C’est d’abord important de savoir qui se porte candidat, parce que pour l’instant, on a surtout parlé de ce que pensait la fédération du prochain sélectionneur du XV de France. On n’a pas officiellement vu les candidats dire qu’ils se proposaient pour être sélectionneur. Il y a pas mal de managers aujourd’hui qui ont des résultats. Que ce soit Rafaël Ibanez à Bordeaux, Fabien Galthié sur ces dix dernières années. Je crois qu’il y a aussi d’autres noms. Personnellement, je ne me suis pas penché sur la question. Je ne serai pas candidat. Je pense qu’aujourd’hui, on a ce qu’il faut au niveau national pour succéder au poste de sélectionneur en équipe de France. »
Guy Novès
« C’est avant tout le manager du Stade Toulousain. Guy, c’est la personne qui m’a fait venir, qui a cru en moi au moment où ça allait le moins bien. Je suis déjà très reconnaissant par rapport à ça. Je sais qu’il avait été sollicité pour devenir sélectionneur du XV de France et qu’il avait refusé. C’est plus lui qui doit répondre à cette question. Je ne connais pas ses ambitions par rapport à l’équipe de France. Guy Novès et le staff toulousain, c’est le plus grand palmarès du rugby français donc je pense qu’il a un peu d’expérience pour amener ce qu’il sait faire au plus haut niveau. Je pense qu’il a les épaules et la légitimité pour ce poste. »
Son avenir
« Pour l’instant, mon avenir s’inscrit sur le prochain match contre Bayonne et pour la fin de saison, je n’ai pas pris de décision, le staff non plus, donc on verra comment je vais évoluer d’ici là. En fin de saison dernière, j’avais vraiment signé un an en me disant que c’était pour moi un dernier gros challenge. Je ne savais pas comment ça allait se passer. C’est vrai qu’aujourd’hui, ça se passe bien donc quelque part, ça me donne envie de continuer. Maintenant, y a plein d’autres paramètres qui vont entrer en jeu concernant ma décision donc il y a vraiment rien de fait. »
La Coupe du monde des Bleus
« Une Coupe du monde, c’est vraiment une compétition à part. C’est le seul moment où l’équipe de France a le temps de travailler, où il y a une vraie préparation physique où l’équipe vit comme un vrai club. Ça permet de régler beaucoup de choses et de trouver cette confiance qu’on n’a peut-être pas vue sur les derniers matches. Alors il y a beaucoup de travail mais rien n’est impossible. Moi, je sais qu’on a déjà fait des mauvais Tournois avant une Coupe du monde mais que la préparation a quand même palier beaucoup de choses. Le plus important et le plus difficile, c’est surtout d’arriver en quarts de finale. Après, tout est possible. Je pense que sur un match, les joueurs ont assez de caractère et de fierté pour montrer ce dont ils sont capables contre n’importe qui. »
Les favoris du Mondial