Heymans : « Je passe un test »

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Cédric Heymans, l’équipe de France a gagné mais a déçu face à l’Argentine. Est-ce que l’on va voir plus de jeu samedi après-midi ?
Il faut d’abord penser à gagner. S’ils sont 14 sur une ligne, qu’il y en a un seul au fond et qu’on continue à jouer à la main, on sera idiot. Après, il va falloir aller plus loin dans notre prise d’initiative et surtout ne pas jouer les coups avec le frein à main. C’est la seule chose qui va changer par rapport à l’Argentine.
Vous allez retrouver sur votre route un certain Napoleoni Nalaga. Est-ce que cela rajoute de la pression ?
Non, ça reste un match de rugby sauf que j’affronte l’un des meilleurs ailiers du monde en ce moment. Forcement, je passe un test mais je joue au rugby pour me confronter à ce qui se fait de mieux à mon poste. « Nap’s » est imprévisible, capable de tenter des coups extraordinaires. Il va falloir que je sois vigilant.
Cédric, vous venez d’un pays de rugby (la Corrèze, il joue à Toulouse), ça vous fait quoi de vous rendre à Sochaux, terre de football ?
C’est très bien, il faut délocaliser le rugby, trouver d’autres sponsors, d’autres horizons. On ne peut pas se contenter en France, avec la culture rugbystique assez importante, d’avoir toutes les équipes dans le sud-ouest. Il faut développer le rugby dans ces régions. Si on arrive à créer un engouement pour que les jeunes se rendent dans les écoles de rugby, c’est très bien.