L'après-victoire

La France s'est qualifiée pour la 3e finale de Coupe du monde de son histoire - -
17h20 - Bonnaire : « Il reste 80 minutes où tout est possible »
Qualifiée à l’arrachée face au pays de Galles, la France défiera en finale la Nouvelle-Zélande ou l’Australie dimanche prochain (10h). Malgré les difficultés et le faible niveau de jeu affiché, le flanker Julien Bonnaire y croit. « On s’est promis des choses, on les a respectées, ça fait deux fois, se réjouit Bonnaire. Même si aujourd’hui, on est conscient qu’on peut faire mieux, il reste 80 minutes où tout est possible. Il faut avoir confiance en nous, on peut gagner, il ne faut pas avoir peur de ça. Il doit l’avoir en tête et se donner les moyens de l’être. »
17h09 - Poitrenaud : « Des Gallois très courageux »
La victoire tricolore 9-8 ce samedi en demi-finale de la Coupe de la Coupe du Monde face au pays de Galles doit en partie à la faillite des buteurs du XV au poireau. Une part de chance que souligne le Toulousain Clément Poitrenaud. « On a eu cette petite réussite qui fait la différence, a ainsi déclaré l’arrière rouge et noir au micro de RMC Sport. En espérant que ça continue. Les Gallois ont été très courageux je ne pensais pas qu'ils feraient un match comme ça. Les Français avaient un peu la pression. J'espère que les Toulousains feront des étincelles en finale. »
16h58 - Clerc offre ses chaussettes
Vincent Clerc est un homme de parole. Alors que de nombreux supporters attendaient l'équipe de France dans le hall du Crowne Plaza après la victoire des Bleus contre le pays de Galles (9-8) en demi-finale de la Coupe du monde, l'ailier toulousain a tenu sa parole. Alors qu'il était au téléphone, une supportrice lui a demandé ses chaussettes. Le joueur a fait signe qu'elles étaient dans sa chambre et un peu plus tard, il est redescendu avec ces fameuses chaussettes qu'il a pu offrir à cette supportrice ravie.
16h24 - J-C Skrela : « La France n’a rien volé »
Ancien sélectionneur du XV de France et DTN du rugby français depuis 2004, Jean-Claude Skrela n’apprécie pas les critiques qui entourent la performance des Bleus face au pays de Galles (victoire 9-8). « Comme tous supporter, j’ai eu beaucoup de joie et de plaisir. J’entends dire beaucoup de choses mais cela me désole un peu car on ne l’a pas volée (la victoire, ndlr). C’est les Gallois qui n’ont pas su gagner, ils avaient 500 000 fois la place de le faire. Tout le monde plaint les Gallois mais c’est de leur faute, ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. L’équipe de France n’a rien volé, même si on ne peut pas être satisfait du contenu. »
16h10 - Douillet représentera le gouvernement pour la finale
Présent ce samedi à l’Eden Park d’Auckland pour assister à la victoire de l’équipe de France en demi-finale face au pays de Galles (9-8), David Douillet reste à Auckland jusqu’à la finale dimanche prochain. Le ministre des Sports représentera seul le gouvernement puisque ni Nicolas Sarkozy, ni Françaois Fillon n’assisteront au match.
16h02 - Des autographes et des applaudissements
Repoussés dans un premier temps, les supporters de l’équipe de France ont finalement pu approcher les joueurs à leur hôtel d’Auckland ce samedi soir. La police étant partie, les fans tricolores sont revenus par petites grappes et ont eu raison. Julien Bonnaire, puis Lionel Nallet, Julien Pierre, Maxime Médard et Morgan Parra sont descendus du Crowne Plazza. Ils ont signé des autographes et discuté avec les supporters. Marc Lièvremont a lui été acclamé.
15h31 - Dumé : « L’arbitre a été courageux »
Joël Dumé, ancien arbitre international, directeur technique national de l’arbitrage à la FFR, s’est exprimé au micro de RMC Sport sur le carton rouge infligé à Sam Warburton, le capitaine gallois (18e), pour un placage dangereux sur Vincent Clerc. « Cette décision respecte la règle et les consignes qui ont été données aux arbitres, confie-t-il. C’est un plaquage dangereux, un plaquage ‘cathédrale’. On peut mettre au crédit du joueur qu’on a l’impression, en fin de plaquage, qu’il retient son geste. Mais c’est la définition même d’un plaquage dangereux : soulever le joueur adverse, le renverser et lui faire passer les pieds à la place de la tête. L’interrogation, c’est qu’il y a eu des plaquages identiques durant la Coupe du monde qui n’ont pas été sanctionnés de la même façon. Notamment lors de France-Tonga. Alain Rolland est toujours très vigilant sur ces gestes violents. Il a été courageux. Il pourra dire qu’il s’est appuyé sur la règle. Et sera donc difficilement critiquable. »
15h21 - Le programme des Bleus
C'est quartier libre pour les Bleus après leur qualification pour la finale. Un point presse débriefing aura lieu ce dimanche (4h, heure française). Deux, voire peut-être trois jours de récupération seront au programme vu que la finale aura lieu dimanche 23 octobre. Une réunion du staff est prévue ce dimanche soir pour déterminer le jour et l'horaire de l'annonce de l'équipe.
15h12 - Drôle d’accueil pour les supporters français
Après leur victoire face au pays de Galles ce samedi (9-8) en demi-finale du Mondial, les joueurs du XV de France sont retournés à leur hôtel d’Auckland, le Crowne Plazza. Une cinquantaine de supporters les attendaient dans l’établissement mais on petit à petit été évacués par un cordon de police, qui a sorti non seulement les supporters, mais également les journalistes. Les joueurs sont arrivés quelques minutes auparavant et se sont engouffrés dans l’hôtel par le parking. Plusieurs supporters présents se sont plaints de ne pas pouvoir approcher les joueurs.
14h48 - Dusautoir : « Peut-être pas beaucoup de talent »
Capitaine du XV de France victorieux du Pays de Galles ce samedi à Auckland (9-8), Thierry Dusautoir a jeté un regard lucide sur la prestation des Bleus. « On est chanceux, a-t-il concédé. Mes coéquipiers ont fait preuve de solidarité. Il y a peut-être effectivement beaucoup de personnes que ça ennuie qu’on soit en finale. C’est vrai qu’on n’a peut-être pas beaucoup de talent. Mais on a du cœur. Et à partir d’aujourd’hui, on peut dire que ça peut suffire pour être en finale de la Coupe du monde. »
14h33 - Lièvremont s’est entretenu avec Sarkozy
David Douillet, le ministre des Sports, a assisté au match de l’équipe de France contre le pays de Galles ce samedi à Auckland (9-8). Il a transmis un message aux joueurs de la part du président de la République, Nicolas Sarkozy. Et à la fin de la rencontre, Marc Lièvremont, le sélectionneur des Bleus, s’est entretenu au téléphone avec Nicolas Sarkozy, qui lui a dit que la France était derrière eux.
14h04 - Les Bleus quittent l’Eden Park
Le bus de l'équipe de France a quitté l'Eden Park à 0h57 (heure locale) pour prendre la direction du Crowne Plazza, leur hôtel du centre-ville d'Auckland. Le bus a dû klaxonner plusieurs fois pour rapatrier les retardataires qui étaient en zone mixte. Bonnaire, Papé, Barcella, Mermoz et Servat sont ceux qui ont trainé le plus auprès de la presse.
14h00 - Douillet félicite et sera à la finale
Présent dans les tribunes de l’Eden Park d’Auckland ce samedi pour assister à la victoire de la France face au Pays de Galles en demi-finale (9-8), David Douillet a tenu à saluer, par le biais d’un communiqué, « la combativité et le travail d’équipe du XV de France ». Le ministre des Sports précise également qu’il assistera à la finale dimanche 23 octobre.
13h49 - Bonnaire : « On a le potentiel pour être champions du monde »
Soulagé d’avoir battu les Gallois (9-8) en demi-finale de la Coupe du monde, le troisième-ligne des Bleus Julien Bonnaire s'est d’ores et déjà projeté sur la finale : « Je suis un peu déçu du match mais je suis convaincu qu’on peut être champions du monde. En tout cas, on en a le potentiel et on est loin de l’avoir exploité à 100%. Mais il va falloir monter d’un cran. Il reste 80 minutes pour avoir le plus beau. Que ce soit l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, c’est un match très difficile qui s’annonce ».
13h40 - Lièvremont : « Une bande d’éclopés il y a 4 mois »
Malgré la victoire difficilement acquise face à des Gallois réduits à 14 dès la 18e minute de jeu, Marc Lièvremont était ravi de la qualification pour la finale du Mondial et a tenu à rappeler que la préparation de l’équipe de France a été grandement perturbée par de nombreuses blessures. « On est en finale de la Coupe du monde de rugby en Nouvelle-Zélande, je ne bouderai pas mon plaisir ni celui des joueurs, lâche-t-il. Je vous rappelle qu'il y a quatre mois, on était une bande d'éclopés, et là on est en finale. »
13h27 - Yachvili : « Qui aurait parié sur nous ? »
« C’est une immense fierté, a confié Dimitri Yachvili, le demi de mêlée des Bleus, après la qualification des Bleus pour la finale de la Coupe du monde. Le scénario a été incroyable pour nous. On sait d’où on vient. Ça a été très difficile au début de la compétition. On a assumé toutes les critiques et on a su rester solidaires. Qui aurait parié sur nous il y a trois semaines ? C’est une grande fierté pour le groupe, pour nos familles et pour nos supporters. On va savourer cette victoire et se préparer pour la semaine prochaine. »
13h26 - Papé : « Les dieux du rugby étaient avec nous »
« C’est une joie immense, indescriptible, a confié Pascal Papé après la victoire des Bleus contre le pays de Galles (9-8) et leur qualification pour la finale. Il n’y a que deux générations qui ont réussi à le faire avant nous. On s’est donné la chance et le droit de disputer une finale de Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. Si on nous avait dit ça il y a quinze jours après les Tonga, tout le monde aurait signé tout de suite. On a eu la baraka. On a déjoué par moments. On n’a jamais réussi à mettre les points qu’il fallait pour être à l’abri. On a souffert jusqu’à la fin. Les Gallois auraient pu gagner avec la dernière pénalité. Je crois que les dieux du rugby étaient avec nous. »
13h23 - Laporte : « Marc a beaucoup de rancœur »
Marc Lièvremont est apparu tendu en conférence de presse après la victoire du XV de France sur le pays de Galles (9-8). Le sélectionneur a été piqué par plusieurs questions de journalistes. Bernard Laporte, membre de la Dream Team RMC, comprend la réaction du sélectionneur : « Je ne sais pas si j’aurais réagi de la manière. Premièrement, Marc a raison de dire qu’on se fout de la manière et que l’important c’est le résultat. J’ai perdu deux demi-finales de Coupe du monde. On s’en fout de gagner sur un coup du sort ou si on est mauvais. On a entendu tellement de conneries à droite et à gauche sur ‘il n’a pas d’équipe-type’, ‘ça communique mal’. J’ai dit ‘je ne sais pas si on va battre les Anglais’ mais je savais qu’à partir du moment où notre équipe allait se dessiner on verrait un autre visage. Marc a beaucoup de rancœur. Il a encaissé toutes ces stupidités. A l’intérieur, ça vous marque. Le plus beau reste à venir. La rancœur il la faudra après la finale. Les aventures il faut les vivre pour bien les connaitre. Tout peut se passer. Pour le moment, l’équipe de France n’a pas fait d’exploit et peut en faire un en finale. C’est tout ce qu’on peut souhaiter à Marc, à l’équipe de France, et au rugby français. »
13h23 - Lièvremont : « Il y a carton rouge »
L’expulsion du capitaine gallois Sam Warburton pour un placage violent sur Vincent Clerc (18e) a sans doute été le tournant majeur de la demi-finale entre le pays de Galles et la France. Pour Marc Lièvremont, cette expulsion est en tout cas logique. « C’est un placage appuyé qui peut être extrêmement dangereux et à mon sens il y a carton rouge », a déclaré le sélectionneur des Bleus.
13h15 - Clerc : « De la peur et du stress »
Pour Vincent Clerc, le XV de la France a été pris la peur de gagner ce samedi face au pays de Galles (9-8). Ce qui explique, selon lui, les difficultés tricolores à 15 contre 14. « Il y a du soulagement, parce que ça a été compliqué, explique l’ailier français. Et puis il y a de la joie. On a réalisé à contretemps qu’on était en finale de la Coupe du monde. Peu importe la manière, on est allé se la chercher. C’est quelque chose de fabuleux. Ça a été dur parce qu’on a beaucoup trop stressé. On a été très bons en défense, très disciplinés. Quand on est passé à 15 contre 14, on savait qu’on était dans des conditions optimales. Mais en voulant ne pas faire d’erreurs, on a rendu trop de ballons. On a eu du mal à se lâcher. On a laissé constamment l’initiative aux Gallois. La peur et le stress nous ont empêchés de nous lâcher offensivement. Après, on a été très bons en défense. C’est ce qui a sauvé notre match. »
13h13 - Dusautoir : « L’impression d’être à 14 »
Malgré une supériorité numérique pendant plus d’une heure après l’expulsion du Gallois Warburton (18e), Thierry Dusautoir admet que ses troupes ont eu du mal à en profiter. « Je leur ai dit (à la mi-temps, ndlr) qu’il fallait plus de maîtrise car on avait l’impression que c’était la France qui jouait à 14, concède le capitaine des Bleus. Cela nous a mis paradoxalement la pression. Il fallait retrouver du calme, de la sérénité pour imposer notre jeu. »
13h06 - Gatland : « Des arbitres n’ont pas pris les bonnes décisions »
Pour Warren Gatland, c’est Alain Rolland, l’arbitre de la demi-finale, qui a fait basculer le match contre la France (9-8) : « Nous avons fait un superbe tournoi malheureusement c'est dommage que quelques arbitres n'aient pas aidé en n'ayant pas pris les bonnes décisions. Ça ne retire rien aux Français qui ont été discipliné et n'ont rien lâché en défense ».
13h01 - Gatland : « L’arbitre a ruiné la demi-finale »
Warren Gatland ne comprend pas comment Alain Rolland, l’arbitre de Galles-France (8-9) a sorti le carton rouge pour le placage de Sam Warburton sur Vincent Clerc : « Un arbitre expérimenté a l'habitude de prendre son temps avent de sortir le rouge. Là il est allé vite, je pensais à un jaune mais un rouge. Il a ruiné la demi-finale et nos réelles chances d'atteindre la finale. »
12h57 - Gatland : « C’est le destin »
Warren Gatland pense que son équipe n’a eu tout simplement pas de chance face à la France (9-8). Un carton rouge, des points au pied manqués : « Quand deux équipes de haut niveau s'affrontent, celle qui joue en infériorité numérique pendent une heure doit perdre lourdement selon Gatland. Nous n’avons pas pris nos points au pied. Je crois qu'on peut dire que c'est le destin. »
12h55 - Lièvremont : « Cachez votre enthousiasme ! »
Marc Lièvremont est apparu très tendu en conférence de presse après la victoire face au pays de Galles (9-8). « Je vais vous dire un truc, je m’en fous que le match n’ait pas été beau, qu’on ait eu de la réussite et que les Gallois méritaient plus que nous, a lancé le sélectionneur. Si on doit être champions du monde en jouant le même rugby, on jouera le même rugby ! » Marc Lièvremont a ensuite lâché devant les journalistes de la presse écrite présents dans la salle : « Cachez votre enthousiasme messieurs les journalistes ! »
12h43 - Galthié : « Les Français ont un destin »
Fabien Galthié, ancien capitaine du XV de France, préférait retenir l’émotion de la qualification en finale, que la mauvaise qualité du jeu français : «L’important est de gagner la demi-finale. Cette équipe de France a l’opportunité de faire ce qu’aucune équipe de France n’a jamais fait. Les Gallois étaient à 14 après un quart d’heure. Les Français se sont peut-être dit que c’était le tournant du match et que les Gallois étaient morts. Parra a construit la victoire au pied et les Gallois n’ont pas abandonné. Ils n’ont pas eu de réussite au pied. Les Français se sont fait peur. Ils n’ont pas joué. Ils ont contrôlé le match sans se mettre à la faute et heureusement.Ca s’appelle le destin. Je crois que les Français ont un destin qui est en train de leur sourire. Mais quoiqu’il arrive, c’est quelque chose d’exceptionnel pour le rugby français. C’est un grand moment de bonheur, une forme de fierté, de joie pour le rugby français. »
12h36 - Pas d’exubérance pour les Bleus
Les Français n'ont pas été exubérants après la victoire face au Pays de Galles (9-8) : après une haie d'honneur aux Gallois, ils ont effectué un tour d'honneur tranquillement, en marchant. Thierry Dusautoir embrassait Vincent Clerc, Aurélien Rougerie tirait les cheveux de Gonzalo Quesada, et David Marty bousculait Fabrice Estebanez, comme pour lui dire : « on y est ! ». Marc Lièvremont est rentré sous les tribunes, dans le couloir, sous l'ovation de plusieurs supporters, en serrant quelques mains, avec un large sourire.
12h29 - Pool-Jones : « Un match des années 80 »
La victoire du XV de France sur le pays de Galles était étriquée et douloureuse (9-8) mais pour Richard Pool-Jones, membre de la Dream Team RMC, il n’y a pas à avoir de regrets : «On croyait voir un match qui sortait des années 80. Il faut que la France soir fière d’être en finale. Les Français vont comprendre ce qu’on dit depuis longtemps en Angleterre, ‘il n’y a que la victoire qui est belle’. »
12h27 - Yachvili : « A 80 minutes de notre Graal » Qualifiée pour la finale de la Coupe du monde grâce à sa victoire étriquée face au pays de Galles ce samedi (9-8), l’équipe de France est à 80 minutes d’un premier sacre mondial. « On se fait peur, a concédé Dimitri Yachvili au micro de TF1 après la rencontre. On savait qu'on allait jouer des matchs comme ça en phase finale. Ce n'est pas le rugby qui nous fait gagner, mais la solidarité et également l'état d'esprit qui règne dans le groupe depuis quelques semaines. On est maintenant à 80 minutes de notre Graal. C'est tellement beau pour les joueurs. »
12h23 - Simon : « Les grandes équipes ont de la chance »
La chance fait partie de l’arsenal des grandes équipes. C’est ce que dit Serge Simon, membre de la Dream Team RMC, après la victoire du XV de France sur le pays de Galles (9-8) : «Les grandes équipes sont celles qui gagnent quand elles sont mauvaises. Cela fait partie des grandes équipes d’avoir de la chance au bon moment. C’est quelque chose qui nous propulse vers la finale. Il faut vite oublier ce match. Il y a 80 minutes pour être champion du monde. Il faut oublier ce match contre les Gallois et même, ne pas en parler. »
12h18 - Lombard : « La bonne étoile du XV de France veille »
Pour Thomas Lombard, membre de la Dream Team RMC, le XV de France n’a pas été bon et sous pression face aux Gallois : « La bonne étoile qui veille sur le XV de France a continué de briller. On a été timoré, on a été petits bras. Il ne peut nous arriver que des choses plus positives en finale. Les demi-finales sont toujours des matches très compliqués à appréhender. On a senti la pression tout au long du match. Le jeu du XV de France ne s’est jamais débridé. Espérons que cela sera différent en finale. »
12h10 - Lièvremont : « Avoir le triomphe modeste »
Malgré la victoire de ses joueurs face au Pays de Galles (9-8) ce samedi à Auckland et la qualification pour la finale, Marc Lièvremont était bien conscient que son équipe n’avait pas livré une partie aboutie, face à des Gallois réduits à 14 dès la 18e minute. « C’est la demi-finale la plus vilaine de l’histoire du rugby mondial mais on l’a gagné, a-t-il lancé au micro de TF1. Evidemment, il convient d’avoir le triomphe modeste mais on sait d’où l’on vient et les mecs se sont battus malgré tout. Ils ont été extraordinaires de courage, on a beaucoup tremblé. Je me suis beaucoup agacé, beaucoup énervé mais on est quand même en finale et il convient aussi de l’apprécier. On est en finale donc on va tout faire pour la gagner mais il faudra être bien meilleurs qu’aujourd’hui ou avoir une immense réussite, comme cela a été le cas aujourd’hui. On va profiter. On est en finale, l’aventure continue. On est un peu sous le choc mais on est heureux. »
12h09 - Moscato : « Rien ne peut nous arriver »
Pour Vincent Moscato, membre de la Dream Team RMC, le XV de France a la baraka et ça pourrait durer malgré une qualité de jeu faiblarde : « Seule la victoire est belle mais elle n’est pas toujours rassurante. On est en finale, on est heureux. Peu importe la manière. Maintenant, merci les Gallois d’avoir loupé toutes ces pénalités, de nous avoir laissé ces ballons en touche, de faire virer leur troisième-ligne. On peut s’envoyer en l’air en disant ‘on est en finale’ mais là, il va falloir faire un autre match contre l’Australie ou la Nouvelle-Zélande. J’ai l’impression que quand tu as le cul bordé de nouilles cela peut durer longtemps. Là, ça peut durer. Car rien ne peut nous arriver. Il peut avoir une coupure de courant sur un essai adversaire en finale. Comment cette Coupe du monde peut nous échapper ? Il va falloir vite oublier ce match »
12h01 - Clerc : « La peur au ventre »
Interrogé au micro de TF1 après la qualification de l’équipe de France pour la finale du Mondial, Vincent Clerc était évidemment ravi, même s’il a reconnu certaines lacunes. « C’est fait, mais on a eu la peur au ventre tout le match, concède l’ailier des Bleus après la victoire face au pays de Galles (9-8). On a rendu trop de ballons mais on s’est accrochés et on a été exemplaires en défense. On a joué un match pour aller chercher une finale de Coupe du monde, peu importe le reste. On y est et c’est une belle satisfaction. On ne se rend pas compte mais le plus beau reste à venir, c’est quelque chose d’extraordinaire. Il y a beaucoup de choses à revoir mais on est en finale et c’est ça le plus important. »
12h00 - Laporte : « Ce n’est pas du tout ce qu’on voyait »
Pour Bernard Laporte, membre de la Dream Team RMC, si la qualification pour la finale est là, les Bleus ont eu très chaud : «Quand le troisième-ligne a pris son carton rouge, on se disait que les Français allaient faire craquer cette défense petit à petit. Finalement, ça n’a pas été ça. Les Gallois ont été valeureux, courageux, avec l’initiative du jeu. Ils nous ont mis sous pression. Ce n’est pas du tout ce qu’on voyait. L’essentiel est là, la France est en finale. Il faut oublier ce match et se consacrer à cette finale qui arrive. Là est l’essentiel. »
L’équipe de France a énormément souffert mais n’a pas rompu pour se qualifier pour la 3e finale de Coupe du monde de son histoire (après 1987 et 1999). Les Bleus se sont imposés 9-8 face au Pays de Galles (réduit à 14 dès la 18e minute après l’expulsion du capitaine Sam Warburton), ce samedi à l’Eden Park d’Auckland. Morgan Parra a inscrit au pied tous les points tricolores. Le demi de mêlée gallois Mike Phillips a marqué le seul essai de la rencontre d’un bel exploit individuel (58e). La France affrontera le vainqueur de la rencontre entre la Nouvelle-Zélande et l’Australie, qui se disputera ce dimanche (10h, heure française).