Les confidences d'Heymans

A cinq jours du premier match du XV de France, l'arrière bayonnais s'est confié sur l'état d'esprit qui l'anime avant la Coupe du monde. Probable titulaire lors de l'entrée en lice des Bleus, samedi face au Japon (8h, heure française), l'homme aux 55 sélections est impatient que les choses sérieuses commencent.

Le premier match face au Japon

« C’est notre match d’ouverture, celui qui va nous lancer dans cette Coupe du monde. On va être très vigilants et appliqués, et essayer de répondre au mieux à toutes les difficultés que vont nous proposer les Japonais. En France, on avait énormément de pression sur le match d’ouverture. On était passé à côté (défaite 12-17 face à l’Argentine, Ndlr), mais on avait su se rattraper pour se qualifier pour les demi-finales. Là, on est loin de chez nous donc on a un petit peu moins de pression mais il va bien falloir débuter. »

La concurrence avec Damien Traille

« Si Damien peut postuler, il le fera et les entraîneurs feront leur choix. Je ne vais pas commenter l’état de santé de Damien (douleurs au genou). Mais si je suis là, c’est que j’ai envie de jouer. Il y aura des choix et je les respecterai. Pour l’instant, cela tourne énormément, on répète nos gammes. Damien recommence à s’entraîner avec nous et peut-être qu’il sera bientôt à 100% et qu’il postulera pour jouer le premier match. »

La forme physique du XV de France

« On récupère plutôt bien. Pour ma part, je me réveille deux fois par nuit mais tout rentre dans l’ordre. Les entraîneurs sont très vigilants. On a des appareils qui permettent de savoir si on arrive à bien se reposer et à bien dormir, et ensuite, le docteur fait remonter ces informations au manager et aux deux entraîneurs. »

Les All Blacks imbattables ?

« Cela fait partie des équipes qui prétendent au titre mais je ne peux pas dire, aujourd’hui, qu’ils vont gagner la Coupe du monde, sinon on s’en va de suite. Par tradition, les All Blacks ne sous-estiment aucune équipe. Ils vont se préparer à fond pour jouer tous leurs matchs. Ils vont sentir que leur peuple est derrière eux et ils vont peut-être sentir la pression. Après, vont-ils la subir ou la dominer ? »