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Papé : « On va voir si on a du caractère »

Pascal Papé, sous le regard de Maxime Mermoz

Pascal Papé, sous le regard de Maxime Mermoz - -

Le XV de France fait son entrée dans le Tournoi des VI Nations ce dimanche face à l’Italie, à Rome (16h). Deux ans après l’humiliante défaite face à la Squadra Azzurra (21-22), le capitaine Pascal Papé attend un grand match de son équipe.

Pascal, comment sentez-vous l’équipe avant ce premier match du Tournoi ?

Il y a beaucoup d’excitation, beaucoup d’impatience de la part de l’équipe. Ça a été une très bonne semaine, on sentait les joueurs impatients d’en découdre. Ça a même parfois joué sur la qualité des entraînements parce qu’il y avait trop d’excitation. On sent vraiment que l’équipe de France est en train de rentrer dans son match et dans son Tournoi.

La dynamique de novembre n’a pas été cassée ?

Il faudrait s’en servir pour travailler dans la continuité. Le problème de l’équipe de France depuis toujours, c’est la régularité. J’aimerais qu’on fasse un pas en avant et qu’on aille vers une cinquième victoire de rang. Ça voudrait dire que l’équipe progresse, en tout cas sur cette lacune-là. L’objectif, c’est de faire un gros match face à cette équipe d’Italie qui est vraiment très bonne.

Vous logez dans le même hôtel qu’il y a deux ans. N’avez-vous pas le sentiment de retourner sur les lieux du crime ?

Ça nous motive. On est prévenus. Toutes les défaites sont bonnes à prendre. Celle-là a marqué et il faut savoir s’en rappeler. Les joueurs n’ont pas besoin qu’on la leur rappelle, la plupart étaient là et c’est un très mauvais souvenir pour eux. On sait où on va, on sait que l’équipe d’Italie est bien plus forte qu’il y a deux ans, on s’attend à un gros match. On va voir si on a du caractère.

L’équipe de France est-elle prête ?

On a bûché cette semaine la vidéo pour essayer de trouver des points faibles à cette équipe d’Italie. On est avertis, on connaît les qualités des Italiens. A nous de faire un grand match en termes d’état d’esprit. C’est ce qui compte avant tout. C’est le début du tournoi, on n’a eu qu’une semaine de préparation ensemble, donc le plus important, c’est d’être bons là où on sait être bons : la défense et l’agressivité. Le reste, j’espère que ça viendra.

Le Grand Chelem est-il l’objectif ?

Comme toutes les années, à chaque fois qu’on attaque le Tournoi des VI Nations, c’est pour le gagner, faire le Grand Chelem et marquer l’histoire. Mais ça arrive rarement. Aujourd’hui, je ne veux parler que de l’Italie, c’est un adversaire qu’il faut respecter. C’est aussi difficile d’aller gagner à Rome qu’à Dublin ou à Twickenham. Donc faisons un grand match contre l‘Italie et on se penchera après sur le match suivant.