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Prince Albert II de Monaco : "Le rugby à 7 sera une vitrine extraordinaire"

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Invité de l’Intégrale Sport sur RMC à l’occasion de l’inauguration du Haka Corner à Toulouse, le Prince Albert II de Monaco a rappelé qu’il était un observateur avisé du rugby à une semaine du coup d’envoi de la Coupe du monde. Il a même porté la Principauté comme candidate à l’organisation du tournoi de qualification olympique de rugby à 7.

Le Prince Albert II de Monaco est un grand fan de sport. Après cinq participations aux Jeux Olympiques d’hiver (1988, 1992, 1994, 1998, 2002) avec l’équipe de bobsleigh, il s’est depuis mué en supporter n°1 de l’AS Monaco. A l’approche de la Coupe du monde de rugby, dans une semaine en Angleterre, Son Altesse Sérénissime n’oublie pas de rappeler qu’il est un fin connaisseur de l’ovalie. « Je n’ai pas pratiqué le rugby à Monaco mais en Angleterre, lorsque j’étais dans une école pour perfectionner mon anglais à Cambridge avant de partir aux Etats-Unis, a-t-il expliqué sur RMC ce vendredi alors qu’il inaugurait le Haka Corner de Byron Kelleher à Toulouse. J’avais fait quelques matches avec l’équipe de collège en tant qu’ailier. Ce n’était pas avec une grande réussite mais il avait beaucoup d’envie. »

De cette expérience, il a gardé un lien étroit avec le sport. Et c’est à son initiative que la Principauté s’est déclarée candidate à l’organisation du dernier tournoi de qualification olympique de rugby à 7 en juin prochain. « On a postulé, confirme-t-il en qualité de membre du Comité international olympique (CIO). Le rugby à 7 sera une vitrine extraordinaire pour le rugby. C’est une formidable promotion. Ça aura un succès extraordinaire et ça apportera beaucoup aux JO et à l’olympisme en général. Cet esprit du rugby se ressent, ça va marquer cette édition et les Jeux dans le futur. »

« Je dois me tenir à carreau »

Le Prince Albert II perd en revanche son sourire au moment d’annoncer son équipe de rugby à XV favorite avant la Coupe du monde. « J’essaie toujours de soutenir l’équipe de France, explique-t-il. J’ai été invité à saluer l’équipe de France à Marcoussis il y a quelques semaines. Je suis un supporter de l’équipe de France. J’ai un problème parce que j’ai des racines irlandaises et écossaises fortes. Et bien sur l’Afrique du Sud (d’où est originaire sa femme Charlène Wittstock, ndlr). Je dois me tenir à carreau. »