RMC Sport

Chabal, la parole à la défense

Sébastien Chabal

Sébastien Chabal - -

EXCLU. Auteur d’un coup de poing sur Marc Giraud, un joueur d’Agen, ce week-end lors d’un match de Pro D2, Sébastien Chabal risque jusqu’à 52 semaines de suspension. Le membre de la Dream Team RMC Sport se défend dans le Moscato Show.

Ce samedi, le LOU de Sébastien Chabal s’est incliné à Agen (20-19) lors de la 14e journée de Pro D2. Mais plus que le résultat, ce qui a attiré l’attention, c’est le coup de poing asséné par Sébastien Chabal à Marc Giraud, tombé KO sur le coup. Sous la menace d’une suspension pouvant aller jusqu’à 52 semaines, et donc synonyme de fin de carrière prématurée, le membre de la Dream Team RMC Sport (36 ans) se défend au micro du Moscato Show : « Qu’est-ce qui me prend ? Rien. C’est tombé sur lui, ça aurait pu tomber sur un autre. C’est avant tout regrettable, ce n’est pas bien, j’en suis conscient, mais c’est un réflexe. Au sortir de la mêlée il me tient, je veux m’en défaire, je me retourne et je tire plein museau. Ce n’est pas acceptable mais il faut arrêter d’en faire tout un pataquès. Si on enlève le nom Chabal, est-ce qu’on en parle ce soir ? Si quand il y a un coup de poing les joueurs prennent 52 semaines, à la fin de la saison il ne va pas rester grand monde en Top 14 ou en Pro D2. C’est courant.

Là, il tombe KO donc c’est impressionnant, mais des marrons il y en a. Je me rappelle il n’y a pas si longtemps du 2e ligne de l’équipe de France (Yoann Maestri, ndlr) qui se bat avec le pilier adverse, ils prennent carton rouge mais derrière ils sont blanchis. Il ne faut pas banaliser ça car ce n’est pas un bon exemple mais il faut arrêter d’en faire plus. Alain Tingaud (le président agenais, ndlr) le dit. C’est peut-être un geste d’énervement, sûrement un réflexe, mais je ne suis pas allé le chercher pour lui mettre un marron. Je suis en train de courir, il me tient et je l’écarte. Ce n’est pas un exemple à montrer mais c’est un peu exagéré je trouve. »

« Ma carrière peut finir par accident »

« Je ne le connaissais pas. C’est un fait de match. Il me retient, je lui en claque une et c’est fini. Ça aurait été lui ou un autre, c’était pareil. Je ne regarde pas s’il est gentil, intelligent ou beau. On ne s’arrête pas à ça sur le terrain. J’ai commencé le rugby par hasard, ma carrière peut finir par accident. Il me reste normalement six mois à jouer. S’ils veulent que j’arrête maintenant et si je dérange tant que ça, j’arrêterai. Mais on ne va pas aller dans les extrêmes. Il faut rester mesuré. Si on enlève mon nom, est-ce que ça fait les gros titres ? Personne ne va parler d’un match de Pro D2, il faut arrêter ! Tout le monde fait monter la mayonnaise !

Aujourd’hui, il faut faire du sensationnel donc ce qui serait peut-être passé ne passera pas. Je suis confiant pour la commission de discipline (il devrait comparaître le 3 janvier, ndlr). Il y a des sanctions, ça va être appliqué et c’est bien car le geste n’est pas tolérable sur un terrain. Mais arrêtons un peu ! Le mec je l’ai croisé après, il allait au banquet, il allait très bien, il a même tweeté. »

A lire aussi :

>> Chabal convoqué le 3 janvier

>> Mohed Altrad, du désert au MHR

>> Toute l'actu du rugby

Sébastien Chabal